Les tarifs bancaires en Polynésie française baissent pour mieux s’aligner avec la métropole
Les clients des banques en Polynésie française ont droit à une grille tarifaire plus chère qu’en Métropole. Cette réalité tend petit à petit à disparaître. Après une année 2019 marquée par le gel des tarifs, les années à venir devraient présenter encore quelques évolutions à la baisse dans les COM du Pacifique.
5 services qui restent stables, 3 autres qui enregistrent une baisse de tarif
Dans le cadre d’un accord conclu en février dernier, les frais bancaires pratiqués en Polynésie française devraient se rapprocher un peu plus de ceux en vigueur en France métropolitaine.
L’entente en question concerne 8 produits et services, dont 3 sont appelés à évoluer à la baisse tandis que les 5 autres devraient continuer à être gelés.
Les 3 produits et services qui vont coûter moins cher au client sont :
- la tenue de compte ;
- l’abonnement relatif à la gestion du compte sur internet ;
- les cartes de paiement international à débit différé.
La baisse des frais de tenue de compte se fera en trois étapes :
- -2,4 % pour cette année ;
- -1,4 % l’année prochaine ;
- -1,3 % en 2022.
Concernant l’abonnement pour la gestion du compte sur internet, un plafonnement a été prévu et devrait entrer en vigueur l’an prochain. À partir de cette date, les clients concernés ne devraient plus payer plus de 190 XPF par mois.
Quant aux cartes de paiement international à débit différé, là aussi, la réduction de tarif se fera en trois fois :
- -3 % cette année ;
- -1 % l’année suivante ;
- -1 % en 2022.
Comme dit précédemment, 5 produits et services feront toujours l’objet d’un gel de tarifs, à savoir :
- les oppositions sur chèque ;
- les émissions de chèques ;
- les frais d’avis à tiers détenteur ;
- les rejets de prélèvements ;
- les lettres d’injonction.
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Se rapprocher le plus possible des tarifs en Métropole
L’objectif affiché est de réduire autant que possible les écarts entre les tarifs pratiqués en France métropolitaine et la Polynésie française.
Une fois entrée en vigueur, cette révision des tarifs diminuerait de 6,2 % les disparités dès cette année et de 14 % en 2022.