Les consommateurs français apprécient davantage la carte bleue par rapport aux autres modes de paiement
Près de quatre Français sur dix préfèrent utiliser une carte bleue pour payer leurs courses tandis que plus de trois sur dix ont recours à des espèces dans certains contextes bien précis. C’est du moins ce qu’a relevé OpinionWay lors de son récent sondage en faveur de SumUp. À préciser qu’il existe bien d’autres alternatives pour régulariser les factures.
Espèces, chèques, cartes bleues… Il va sans dire que les choix des consommateurs sont nombreux en France en matière de régularisation de factures. Et si les cartes Visa ont connu une belle promotion ces dernières années pour se propulser en haut du podium du moyen de paiement préféré des Français, ce n’est pas grâce à certains commerçants dont près de la moitié ont déjà réfuté le procédé.
Force est, en effet, de constater que les espèces détiennent toujours une place prépondérante dans le commerce, notamment les plus courantes, mais aussi les achats inopinés. Cette appétence s’explique entre autres par la sécurité des transactions. C’est d’ailleurs cette question de sûreté qui empêche encore les autres méthodes à distance de prospérer.
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Le paiement à distance séduit peu
Alors que l’heure est actuellement à la promotion des solutions à distance, notamment poussées par l’avènement incontestable du numérique, l’enquête OpinionWay réalisée pour une société de paiement mobile londonien, SumUp, a révélé des résultats peu prometteurs. En effet, cette innovation technologique ne séduit pour le moment que très peu de consommateurs.
Le paiement par Smartphone, par exemple, n’est utilisé que par 2% des personnes enquêtées alors que plus du quart des commerçants (27%) disposent d’équipements adaptés à ce type d’opération. Parallèlement, seuls 12% des sondés ont avoué avoir une préférence pour le paiement sans contact.
Entendons par cela, les dispositifs tels qu’une carte bancaire, un téléphone portable ou une carte à puce communiquant avec un Terminal de Paiement Électronique (TPE) via une technologie de radio-identification.
Il convient pourtant d’admettre que ce procédé dispose de nombreux atouts incitatifs, dont la rapidité des transactions ainsi qu’une certaine sécurité puisque le nombre d’utilisations et le montant disponible sont plafonnés (30 euros au maximum pour ce dernier).
Quoique l’inexistence de contrôle sur l’identité de l’usager, sans oublier la non-exigence d’un code secret, nourrissent les réserves et la peur des tentatives frauduleuses.
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Les espèces demeurent privilégiées pour les achats courants
Avec 39% de votants, la carte bleue détient la meilleure place dans la préférence des consommateurs bien que le sondage OpinionWay ait révélé quelques indécis, représentant 16% des personnes interrogées.
Force est pourtant de constater que 36% de ses utilisateurs ont dû, au moins une fois, abandonner leur achat suite à un refus des commerçants de se faire payer par carte.
De leur côté, bon nombre de ces derniers (47%) ont avoué avoir déjà réfuté ce mode de paiement, notamment à partir d’un certain montant. Il faut savoir cette solution peut généralement coûter de l’argent au créancier, ne serait-ce que de citer les frais annexes tels que :
- Le tarif de transactions (0,20% à 0,30% par opération) ;
- Les frais d’abonnement ;
- Le prix de la location ou d’acquisition du terminal.
Outre cette question de coût, il existe aussi d’autres raisons de ne pas proposer ce choix, entre autres :
- L’autorisation légale de refuser tout bonnement le paiement par carte Visa ;
- L’existence d’un DAB (distributeur automatique de billets) près du point de vente.
Si cette situation agace plus de trois consommateurs sur dix (32%), une proportion similaire (31%) fait montre de plus de compréhension. Ainsi s’explique le penchant des 33% des votants pour les espèces bien qu’il faille reconnaître que le recours à ce mode de paiement est dédié à des cas bien précis. Notamment pour payer des dépenses courantes (72%), telles que :
- Les visites chez le boulanger (68%) ;
- La consommation de café (58%) ;
- Les petites courses au marché du coin (56%) ;
- Le salaire de la nounou des enfants (31%) ;
- L’achat de cigarettes (29%) ;
- Les frais de déplacement en taxi (26%) ;
- Les rendez-vous chez le coiffeur (22%) ;
- Et éventuellement les achats impromptus (37%).
À savoir que 28% seulement des personnes enquêtées ont avoué détenir des sommes supérieures à 30 euros sur eux. 45% en disposent moins tandis que 24% ont déclaré n’en avoir jamais à leur disposition.