Les transactions électroniques peinent à se développer au Japon

paiement en liquide au Japon

L’argent virtuel a fait son apparition au Japon il y a environ quinze ans. Mais depuis, il ne semble pas avoir connu du succès. En effet, les Japonais continuent d’utiliser plus fréquemment l’argent liquide plutôt que les dispositifs de transaction électronique. Différentes raisons s’instaurent comme obstacles à cette transition. Explications.

Les Japonais utilisent toujours peu les technologies de paiement électronique. Et ce malgré les efforts réalisés par les commerçants et le gouvernement pour les promouvoir. L’attachement à l’argent liquide reste ainsi fort, alors que l’argent virtuel attire peu. Le contexte consolide d’ailleurs cet attachement. Au Japon, les vols à l’arraché sont rares, et les contrefaçons quasi inexistantes.

Certains magasins encouragent également le paiement par cash et refusent les transactions électroniques, coûteuses pour eux. Les clients, quant à eux, peuvent accéder à des distributeurs où qu’ils aillent. Bien que les grands acteurs du commerce, comme Rakuten, prévoient la disparition de l’argent liquide, les commerçants locaux restent sceptiques.

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Un besoin de maîtriser ses dépenses

L’attachement pour l’argent liquide s’explique par la peur de perdre le contrôle des dépenses. Pour les consommateurs, il est plus facile de gérer le budget lorsqu’ils peuvent compter les billets au moment du paiement.

En général, les cartes proposées par des commerçants comme Seven & I Holdings ou Aeon servent uniquement pour les paiements dont le montant s’élève à quelques centaines de yens, soit quelques euros seulement. Dès que la somme est plus importante, les Japonais préfèrent payer par cash.

À cela s’ajoute l’envie de rester anonyme lors des transactions. L’utilisation des technologies de paiement électronique permet effectivement de garder une trace des transactions effectuées. À partir de ces données, les enseignes peuvent connaître les habitudes de consommation de chaque client. Une situation à laquelle les Japonais semblent vouloir échapper.

Pour toutes ces raisons, faire accepter ces nouvelles technologies devient difficile auprès des consommateurs de l’archipel. Les tentatives menées pour les promouvoir se soldent même par des échecs. Tel est le cas du service PayPay, développé conjointement par Yahoo et SoftBank Corp. et testé depuis l’année dernière.

Dans un atelier de réparation de bicyclettes, le gérant souligne par exemple que ce mode de paiement est utilisé par deux ou trois clients dans la semaine. Le processus est pourtant simple. Il suffit de télécharger une application dédiée sur son smartphone et l’utiliser ensuite pour scanner le QR Code du magasin avant d’inscrire le montant et valider le paiement.

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Des habitudes qui coûtent cher

Le Japon se heurte à une problématique majeure : le vieillissement de la population. Une population composée en majeure partie par des personnes âgées, habituées à utiliser l’argent liquide comme principal moyen de paiement, peut en effet éprouver des difficultés à adopter les nouvelles technologies.

Le gouvernement risque cependant de payer cher ce manque d’initiative de la part de la population. La gestion des distributeurs automatiques peut en effet coûter jusqu’à 2 000 milliards de yens (16 milliards d’euros). Elle engage également de la main-d’œuvre, ce qui est d’ailleurs difficile dans un pays où elle se fait rare.

Afin d’encourager les habitants à utiliser les modes de paiement électronique, les autorités locales envisagent de mettre en place un système de récompenses, qui permet par la même occasion de pallier l’augmentation de la TVA en octobre prochain. Les clients qui effectuent une transaction électronique seront ainsi récompensés par des points pour leurs achats.

L’objectif étant d’arriver à un ratio de 40 % d’ici 2025, sachant que l’archipel est largement devancé par les autres puissances économiques. En Corée du Sud par exemple, 90 % des transactions sont déjà réalisées via des porte-monnaie virtuels.

Les commerçants adoptent également cette même initiative. Les restaurateurs qui utilisent le service PayPay proposent par exemple 10 % de réduction aux clients. Néanmoins, le récent piratage du service de paiement 7Pay de la société de distribution Seven & I Holdings est susceptible de nourrir le scepticisme des consommateurs.

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