Des augmentations tarifaires ciblées en 2019 chez la Banque Postale
À partir de 2019, les clients de la Banque Postale vont payer plus cher pour différents services, à commencer par la tenue de compte, mais aussi les rejets de chèques et de prélèvements ainsi que les virements en agence. Avec ce nouvel ajustement, l’enseigne décroche de moins en moins souvent la première place au classement des acteurs bancaires traditionnels sur le critère des tarifs.
Augmentation de 10 % des frais de tenue de compte
Après être passés de 6,20 euros à 12 euros entre 2016 et 2017, soit presque 100 % d’augmentation, les frais de tenue de compte n’ont pas changé en 2018.
Important En revanche, avec une hausse de 10 % prévue au 1er janvier 2019, ils s’élèveront à 13,20 euros par an.
Malgré ce bond, ils restent néanmoins en deçà des 24 euros réclamés par la plupart des concurrents.
Et si certains utilisateurs envisagent de souscrire à Alliatys, le pack bancaire de la Poste, cette stratégie ne permettra pas de réduire la facture, car les packages de la Banque Postale coûteront aussi 1,20 euro de plus chaque année, indépendamment de la carte choisie.
En revanche, les cotisations annuelles des cartes bancaires seront maintenues en l’état :
- 40 euros pour la Visa Classic à débit immédiat et 4,50 euros de plus en débit différé ;
- 29,50 euros pour la carte à autorisation systématique V-Pay.
Concernant la carte Visa Premier, la ristourne auparavant accordée pour encourager le choix d’une carte haut de gamme n’est plus applicable qu’aux packages Alliatys.
Des hausses ciblées sur certaines lignes tarifaires
Important Si les virements occasionnels à distance restent gratuits, ceux réalisés en agence seront facturés 3,60 euros chacun à compter de janvier 2019, soit 30 centimes supplémentaires.
Important Les incidents de paiement aussi seront plus onéreux. Pour tout chèque rejeté pour solde insuffisant sur le compte, celui-ci sera débité de 7 euros (+1 euro). Dans le cas d’un rejet de prélèvements, la sanction sera de 14,60 euros (+60 centimes).
Les souscripteurs de crédits à la consommation continueront à payer des frais de dossier correspondant à 1 % du capital, mais le minimum et le plafond augmentent de 30 euros et 10 euros respectivement, à 50 euros et 150 euros. Quant aux frais de renégociation pour les détenteurs d’un emprunt immobilier, le taux (1 % du montant) n’est pas modifié, mais le seuil est multiplié par deux, à 300 euros.