Toutes les banques intègreront bientôt Apple Pay
De nouvelles banques viennent grossir les rangs de celles qui ont adopté ce système de paiement dématérialisé, à l’instar de la Caisse d’Épargne, BNP Paribas ou la Banque Populaire. En raison des commissions perçues par Apple Pay, les établissements français se montraient quelque peu réticents au début. Toutefois, il semblerait qu’ils sont désormais nombreux à vouloir l’intégrer.
Apple Pay : les réticences se dissipent
Apple Pay, le portefeuille numérique d’Apple, est arrivé en France en 2016. Il permet aux détenteurs d’un iPhone ou d’un Apple Watch de régler leurs achats en magasin ou en ligne sans avoir à communiquer leurs identifiants bancaires.
Malgré tous les avantages annoncés, Apple Pay avait connu un début laborieux. Il peinait à convaincre les établissements français, que ce soit les banques en ligne ou celles dites traditionnelles.
Aujourd’hui, le vent semble avoir tourné en sa faveur. Les dernières institutions réticentes, à l’image de La Banque Transatlantique, le Crédit Agricole, le CIC, le Crédit Mutuel et LCL, ont indiqué qu’elles allaient le proposer à compter de 2020.
Des services payants
Important Les banques françaises s’étaient montrées récalcitrantes au départ en raison de la crainte d’une rude concurrence sur la relation client et des commissions conséquentes perçues par Apple Pay sur chaque transaction.
Mais par sa simplicité d’utilisation et la sécurité du paiement, la marque a pu nouer de plus en plus de partenariats. Ce qui n’est pas le cas des services Samsung Pay et Google Pay qui sont encore très peu utilisés, bien qu'ils soient gratuits.
Une visibilité accrue
Si les hésitations des banques françaises étaient compréhensibles au départ, rien ne justifie aujourd’hui ces réticences. D’ailleurs, ces dernières ont intérêt à adopter cette solution de paiement dans la mesure où 75 % des commerçants sont équipés d’un terminal de paiement sans contact compatible avec les Smartphones.
Quoi qu’il en soit, le volume des transactions réalisées par ce biais (1 %) demeure encore insignifiant au regard du montant des paiements effectués par carte bancaire.
Par ailleurs, Apple est accusé par la Commission européenne d’enfreindre les règles en matière de libre concurrence en ne donnant pas l’autorisation aux détenteurs d’un iPhone d’avoir recours à d’autres services de paiement.