Revolut encourage ses clients français à dénoncer les refus d’IBAN étrangers
Revolut a récemment adressé un courriel à ses clients français au titre de la lutte contre la discrimination sur l’IBAN. En effet, certaines entreprises refusent les coordonnées bancaires des détenteurs de comptes en euros clients de la néobanque, au motif que celle-ci est britannique. Elle les invite ainsi à dénoncer cette pratique contraire à la réglementation.
Les IBAN étrangers sont valables dans tous les pays de la zone SEPA
Important Grâce à son agrément obtenu au Royaume-Uni et au principe du passeport européen, Revolut est autorisée à exercer son activité dans les autres pays de l’espace unique de paiement en euros (SEPA), dont la France.
Toutes les entreprises sont donc tenues d’accepter les coordonnées bancaires (l’IBAN et le code BIC) des clients de la start-up londonienne pour l’exécution d’un virement ou la domiciliation d’un prélèvement.
Même si les IBAN attribués aux utilisateurs français ne commencent pas par « FR », mais par le code du pays d’origine (par exemple « GB » dans le cas des Britanniques), ils ont la même valeur au sein de la zone SEPA.
Or, les cas de refus d’IBAN étrangers sont nombreux à travers l’Hexagone. Des salariés se retrouvent dans l’incapacité de recevoir leur paie sur leur compte bancaire et d’utiliser leur argent pour régler leurs factures. Suite à un rappel à l’ordre du Défenseur des droits des consommateurs, certains contrevenants avaient motivé leur position par un problème informatique.
Revolut appelle les victimes de discrimination sur l’IBAN à se défendre
Important Soucieuse d’éviter de telles pénalisations à ses clients, Revolut a tenu à faire une mise au point et à encourager ses clients à faire valoir leurs droits.
Cela sans compter que la néobanque cherche actuellement à développer ses comptes payants.
Ainsi, dans son courriel, la banque mobile rappelle les dispositions réglementaires et dénonce une « discrimination sur l’IBAN ». Pour elle, « changer de banque n’est pas la solution ». Elle propose ainsi aux victimes de cette pratique illégale un modèle de courrier de plainte, et leur recommande, si l’organisation ou l’employeur réfractaire s’entête, à signaler son cas aux autorités.