Crédit Agricole règne en maître sur le marché du prêt immobilier
La concurrence est rude entre les différents établissements bancaires. Dans le cadre d’une étude portant sur le financement de l’habitat, l’ACPR a dressé un palmarès des banques qui dominent le secteur du crédit immobilier. Et le constat est sans appel : les mutualistes se taillent la part belle sur le marché, avec le groupe Crédit Agricole en tête.
Les groupes mutualistes écrasent les banques commerciales
Pour mener cette étude, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) s’est appuyée sur les données fournies par l’Autorité bancaire européenne (EBA). Il en est ressorti que les banques mutualistes écrasent la concurrence, du moins sur le marché du crédit immobilier.
Important C’est simple, à l’heure actuelle, les groupes Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel pèsent à eux trois 77,5 % des encours.
Pour entrer un peu plus dans les détails, c’est le groupe Crédit Agricole, composé de la banque en ligne Bforbank, du réseau LCL et des caisses régionales de la banque verte, qui truste la première du classement. Il détient 33,8 % des encours. En l’espace de 3 ans, Crédit Agricole a augmenté sa part de marché de 1,1 point.
Il est suivi par le groupe BPCE qui chapeaute la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, le Crédit Foncier et le Crédit Coopératif et dont l’encours représente 27,2 % du total du marché.
Avec ses 16,5 %, le groupe Crédit Mutuel (CM11, Arkéa, et CMN) complète le podium.
Les banques commerciales se contentent des miettes
Face à la puissance des mutualistes, les banques commerciales comme BNP Paribas (10 %) ou le groupe Société Générale (9,7 %) ont du mal à tirer leur épingle du jeu. Le reste du classement publié par l’ACPR se compose :
- de la Banque Postale (1,7 %) ;
- des banques étrangères (0,9 %) ;
- et des autres établissements de l’Hexagone (0,2 %).
Pour information, les chiffres dévoilés par l’ACPR remontent à la fin du premier semestre 2018, mais ils démontrent de manière indéniable que, grâce à un meilleur maillage territorial, les groupes mutualistes ne sont pas près de céder leur place de leader à leurs homologues commerciaux.