Tous les pays membres de l’Union Européenne sont soumis à des normes plus ou moins similaires, en termes de lois et réglementations. Certaines politiques voient cette situation d’un mauvais œil, d’où l’avènement de l’ « euroscepticisme ». Dans le cas de la France, des analystes estiment que certaines réglementations s’avèrent même trop contraignantes, notamment pour les foyers modestes.
Les gouvernements successifs ont promulgué tout un lot de lois et de réglementations. Leur objectif premier est de mettre la législation française en conformité avec les directives européennes. Les citoyens relèvent aussi des lois sans réelles justifications. Sensées simplifier la vie des Français, parfois elles produisent toutefois l’effet inverse, allant jusqu’à restreindre les libertés individuelles.
Pour s’en sortir dans cette société trop réglementée, les contribuables sont, par exemple, obligés de détenir un compte bancaire, de posséder une voiture, ou encore d’autres moyens supposés faciliter la gestion matérielle de l’existence. Certes, ils sont bien utiles, mais quelques-uns des dispositifs qui les régissent viennent entraver leur usage.
Pour renforcer la sécurité routière, de nouvelles réglementations seront très prochainement décrétées. Elles sont de nature à compliquer davantage la vie des automobilistes. La première est le nouveau contrôle technique qui s’appliquera dès le 20 mai 2018.
La seconde est le projet de loi obligeant les personnes de plus de 70 ans à se soumettre à une visite médicale annuelle. La dernière est la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires.
Pour les analystes, ces trois nouvelles mesures ont une visée pour le moins malsaine. Les ponctions financières qui en découlent sont susceptibles d’aggraver les difficultés matérielles de plusieurs foyers français.
Les analystes déplorent surtout cette intention non dissimulée de dégager un maximum de profits, sur le dos des ménages les plus modestes. Pour eux, le gouvernement s’est appuyé sur le caractère utile des voitures pour établir une manne financière considérable.
Bien qu’aucune loi ne stipule de manière expresse l’obligation de détenir un compte bancaire, plus de 9 Français sur 10 s’y sont soumis. En réalité, les employeurs sont tenus de verser les salaires excédant 1 500 euros et plus, sur un compte bancaire. De même, le plafond des paiements en liquide est ramené à 1 000 euros en 2015, contre 3 000 euros auparavant.
Par ailleurs, il est de notoriété publique que tout argent déposé sur un compte courant s’assimile à un crédit fait à la banque. Une hypothèse qui se vérifie au vu de la réaction des banquiers, quand le titulaire souhaite retirer la totalité de son patrimoine.
Pour le disposer à sa guise, le titulaire doit détenir une carte de paiement ou de crédit, avec un coût annuel allant de 50 à 200 euros, sans compter les frais tenue de compte.
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