Klarna affiche une croissance dynamique
Le paiement fractionné est le nouveau mode de paiement en vogue ces dernières années. Les acteurs financiers qui se sont positionnés sur ce secteur connaissent aujourd’hui un développement rapide et parviennent à se faire rapidement une place sur le marché. Le succès grandissant du suédois Klarna constitue une preuve de gain en popularité de ce système de règlement d’achats.
Un succès à l’américaine
Avec les difficultés financières rencontrées par les consommateurs lors de la crise (sanitaire et économique), payer en plusieurs fois devient le moyen de paiement qui convient le mieux au portefeuille des ménages.
Il connaissait déjà un succès notable depuis quelques années, mais les conséquences de la pandémie sur le budget des consommateurs ont contribué à un recours massif à cette solution. Cet essor a profité notamment à la fintech suédoise, plus particulièrement en ce qui concerne ses activités outre-Atlantique.
Important20 millions d’Américains environ utilisent aujourd’hui le service, avec une forte augmentation depuis le mois d’avril (environ 3 millions de nouveaux clients acquis).
Les crédits dits conventionnels perdent peu à peu du terrain, les consommateurs américains préférant à la place les offres proposées par les fintechs qui, en plus d’être plus faciles d’accès, apportent une touche d’originalité.
L’engouement des Américains pour le service est tel que, lors des six premiers mois de cette année, le volume de transactions réalisées a progressé de +311 % par rapport à la même période de l’année dernière.
En termes de montants, les sommes ayant fait l’objet de transactions réglées via le paiement fractionné s’élèvent à environ 39 milliards de dollars, contre 22 milliards de dollars l’année d’avant.
À l’assaut du reste du monde
Maintenant qu’elle a le vent en poupe et que tous les indicateurs sont au vert, la fintech ne compte pas ralentir son expansion et projette de se déployer dans d’autres pays du monde.
Ainsi, après avoir posé ses valises en Pologne, Klarna compte mettre le cap vers la France, mais également vers la Nouvelle-Zélande.
Seule ombre au tableau, la fintech se voit obligée de réviser à la hausse, et ce, de manière conséquente, le montant de ses provisions, notamment pour se prémunir des créances douteuses qui, pour leur part, commencent de même à gagner en importance.