Plus de frais bancaires pour les clients en difficulté
- Détails
-
Publié le par Meilleurtaux Banques
Le domaine bancaire ne conçoit pas forcément la même perception du terme « bon client » que tous les autres domaines commerciaux.
Le 17 janvier 2017, l’association des consommateurs CLCV publie les résultats de son enquête annuelle liée à l’augmentation des frais appliqués par les 136 banques métropolitaines au 1er février 2017 pour les trois catégories de clientèle : les petits consommateurs, les consommateurs moyens, et les gros consommateurs. Selon le rapport, le constat est incontestable : « les consommateurs précaires sont les plus touchés ».
Le rapport annuel de l’enquête réalisée par l’association des consommateurs a été dévoilé au grand jour le 17 janvier 2017. Les conclusions n’ont cependant pas été très encourageantes, surtout en ce qui concerne une certaine catégorie de clientèle des établissements bancaires. En effet, il a fallu seulement quatre années aux « petits » clients pour voir la facture de leurs frais de banque augmenter de plus de 10%.
L’on peut alors en déduire que c’est ce genre de clientèle qui rapporte plus aux établissements bancaires. En effet, cette catégorie de clients contribue plus à la productivité du secteur bancaire, comparée à celle des gros consommateurs. La précarité de ces gens assure une rentabilité irréfutable aux acteurs financiers, qui tirent leurs profits de leur instabilité.
Je compare les offres bancaires
Le meilleur profil client pour les banques
Avec ses 30 opérations dans le mois, sa carte à débit immédiat lui permettant de réaliser 8 retraits et 6 prélèvements automatiques mensuels, le petit consommateur constitue le profil client idéal pour les banques. Le consommateur moyen et le gros consommateur, eux, disposent d’autres fonctions, telles que les virements permanents, la gestion de compte via internet ou une seconde carte bancaire, pour augmenter les volumes de transactions qu’ils effectuent par mois.
Ainsi, le petit consommateur paiera, à compter du 1er février 2017, une facture annuelle moyenne de 71,49 euros. Avec une augmentation correspondant à un taux de 1,75% comparé à 2016, ce tarif se rapporte à l’offre la moins chère de chaque entité bancaire.
Pour une période de quatre ans, affectée par un taux d’inflation de 1,9%, la hausse des frais calculée a donc excédé les 11%, étant donné qu’au 1er février 2013, des services bancaires similaires ont été facturés à un coût moyen de 64 euros pour le petit consommateur.
À noter que les hausses concernent principalement les frais de tenue de compte, qui ne sont gratuits que pour 14 des 136 banques étudiées, renforcés par les frais des cartes de paiement à débit immédiat, les virements en agence, les transferts de PEL, les oppositions sur chèque et les retraits dans les distributeurs des autres établissements.
Je compare les offres bancaires
Opter pour les offres groupées
Parmi toutes les offres émises par les établissements bancaires, les packages sont celles qui sont les moins facturées.
Afin de limiter les impacts de la hausse des frais bancaires, les banquiers proposent souvent à leurs clients d’opter pour les offres de services groupées. Cela leur permettra en effet de réaliser plus d’économie sur l’ensemble de leur facture.
Mais d’après le rapport de la CLCV annonce tristement que ce type d’offre est « loin d’être intéressant », surtout pour les petits consommateurs. Les frais seront d’autant plus lourds pour les clients en difficulté qui enregistrent des incidents de paiement.