Déclin du chèque au profit des moyens électroniques et numériques
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Le traditionnel chèque comme moyen de paiement lors de transactions bancaires est sur le déclin dans un environnement numérique non découragé par les nombreux cas de fraudes récemment observés au Bangladesh.
Baisse de l’utilisation des moyens de paiement papier
Il apparaît de plus en plus clairement que les utilisateurs de chèques font un usage croissant des transferts électroniques de fonds, des cartes pour guichets automatiques et cartes de crédit, des services bancaires mobiles et autres formes de paiement électronique.
La traite à vue, l’ordonnance de paiement et documents similaires disparaissent aussi progressivement du système bancaire ; pour l’heure, ils sont limités aux appels d’offres.
Selon certains hauts dirigeants des banques commerciales bangladeshies, de tels développements entraînent des pertes financières dues à la perte des commissions sur les chèques émis. Ils craignent également, dans une certaine mesure, des pertes pour l’administration fiscale, car les droits d’accise sont habituellement imposés sur les chéquiers.
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Des évolutions contrastées en chiffres
Malgré tout, la lecture du bulletin mensuel de la banque centrale montre que mois après mois, l’utilisation des chèques MICR (technologie de reconnaissance magnétique des caractères) et non-MICR est en repli, à quelques exceptions près.
Le bulletin de décembre de la Banque du Bangladesh montre que la compensation de chèques a diminué de près de 11 % pour cent pour atteindre 37,56 milliards de Tk dans les banques commerciales publiques en octobre dernier. Il était de plus de 29 % à 4,53 milliards de Tk dans les banques spécialisées et de plus de 20 % à 31,45 milliards de Tk dans les banques commerciales étrangères.
D’autre part, le transfert électronique de fonds (TEF) a augmenté de 6,1 % à 73,78 milliards de Tk en octobre par rapport à septembre 2016. Les transactions par carte de crédit ont augmenté de 2,8 % pour s’établir à 6,70 milliards de Tk en octobre par rapport à septembre 2016.
Vers la disparition totale du chèque ?
Pour les banquiers, bien que la disparition nette du chèque soit peu probable, les clients optent pour des solutions électroniques pour des transactions plus simples et moins coûteuses. Si le chèque est donc de moins en moins utilisé au quotidien, il ne sera jamais totalement délaissé, puisque beaucoup l’utilisent pour sa valeur juridique, et qu’il reste indispensable pour les grosses opérations commerciales.
Quant aux moyens numériques, ils aident à améliorer l’efficacité opérationnelle dans les banques, la vitesse accrue avec laquelle l’argent circule causant un « effet multiplicateur » à l’économie. Le principal acteur du secteur soulève cependant le problème des récentes fraudes aux guichets automatiques. Enfin, la plus grande préoccupation découlant de la transition numérique concerne le secteur de l’impression qui imprime ce type de papier sécurisé pour les banques.