Revolut veut se débarrasser de l’étiquette de « néobanque » et ambitionne de devenir une « vraie » banque
Revolut est arrivé sur le marché avec le statut de « néobanque ». En dépit du contexte économique actuel, la fintech nourrit de fortes ambitions et souhaite se défaire de cette étiquette. Aujourd’hui, elle aspire à grandir et devenir une « vraie » banque, et ainsi ne plus se contenter de jouer les seconds rôles.
Un costume devenu trop petit
Revolut déborde d’ambitions et ne s’en cache pas. Forte de son évolution fulgurante et malgré l’absence de rentabilité (pour le moment), elle figure toujours en bonne place dans les comparatif néobanque. Aujourd’hui, la fintech britannique ne semble plus pouvoir se contenter de ce succès.
Important En effet, Revolut souhaite se défaire du statut de néobanque, et aspire à devenir une véritable banque. Bon nombre de fintechs partagent le même objectif, sous la pression d’une concurrence de plus en plus rude et avec la volonté de répondre favorablement aux attentes de leurs clients.
Pour y parvenir, elle doit encore réaliser quelques opérations et respecter certaines procédures, notamment l’obtention des licences adéquates, mais elle semble bien déterminée.
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Un changement radical de stratégie
Pendant longtemps, Revolut a axé son « business model » sur la politique de gratuité et l’acquisition massive de clients. Cette stratégie a eu ses mérites, ne serait-ce que pour avoir permis à la néobanque britannique d’acquérir une certaine notoriété.
Cependant, avec la rentabilité qui tarde à venir, la crise sanitaire et l’hégémonie montante des banques en ligne, le changement de cap s’avère inéluctable. Toutefois, contrairement à leurs homologues en ligne, les néobanques souffrent d’un catalogue d’offres encore trop peu fourni.
Important Il est donc temps pour Revolut de franchir une autre étape de son développement et de devenir enfin une « vraie banque », avec tous les offres et services que cela comporte.
L’une des décisions fortes illustrant ce revirement stratégique est l’abandon de ses activités au Canada. À la place, Revolut espère se renforcer aux États-Unis. Elle a déjà entamé les démarches nécessaires à l’obtention des licences pour pouvoir y opérer en tant que banque à part entière.
Outre l’implantation dans d’autres pays du monde, Revolut s’attèle à développer davantage d’offres « Premium », donc payantes, pour enfin trouver le chemin de la rentabilité.