Les banques traditionnelles s’allient avec les startup pour doper leurs activités
Venant de la contraction des mots « finance » et « technologie », les Fintech regroupent les organismes financiers qui ont recours à des nouvelles technologies pour réaliser ses activités. Il peut s’agir d’une banque, d’un établissement d’assurance, etc. Lancées actuellement sur le marché bancaire, la concurrence est rude entre les banques traditionnelles et ces startup.
La recherche permanente de la satisfaction clientèle a abouti à la création des Fintech. Ces nouvelles sociétés ont pour objectif d’innover les services financiers grâce à des technologies innovantes qui permettent de fluidifier les procédures ou d’améliorer l’expérience client.
Si cette commodité séduit davantage les consommateurs, les entreprises traditionnelles bénéficient de leur ancienneté sur le terrain et de leurs chiffres d’affaires colossaux pour gagner la confiance de leurs clients et assurer leur solvabilité.
Pour y remédier, bon nombre d’établissements bancaires et de startup se sont ralliés, notamment la BPCE et le Pot Commun, Le Crédit Mutuel Arkéa et Leetchi, le Crédit Agricol et Linxo, et bien d’autres encore.
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Des alliances fructueuses avec des plateformes participatives
Le groupe Banque Postale vient d’acquérir KissKissBankBank& Co, une plateforme de financement participatif qui regroupe également Hellomerci et Lendopolis. Finançant des projets créatifs tels que l’éducation, l’écologie, la musique, le cinéma, etc., cette Fintech a déjà soutenu 27 000 projets depuis sa création en 2009.
Ces actions lui ont permis de collecter 90 millions d’euros à ce jour. En s’associant à une banque de renommée, son fondateur et Président directeur général Vincent Ricordeau espère étendre ses cibles et maximiser le nombre de ses clients qui surpasse déjà les 1,3 million.
De son côté, Le Crédit mutuel Arkéa va acheter 80% du capital de la startup Pumpkin, originaire de Lille tandis que la part restante sera maintenue par ses cofondateurs. Cette Fintech permet de gérer ou de collecter de l’argent à plusieurs cibles, principalement les jeunes.
Reflétant l’esprit des réseaux sociaux, elle permet en plus de régler des achats en ligne ou d’effectuer des virements par le biais d’internet. La simplicité de son utilisation permet de séduire davantage de clients. En effet, elle a franchi le seuil de 100 000 usagers à la fin de l’année 2016 pour le doubler sept mois plus tard, à raison de 250 000 utilisateurs avec des transactions atteignant les 5 millions par mois.
Une autre plateforme de financement participatif, le Crédit.fr, a aussi été rachetée par Tikehau Capital pour une valeur de 12 millions d’euros. Ce dernier vise les particuliers qui veulent investir leur argent en les prêtant pendant 47 mois, avec un taux de rémunération de 7,5%. Cette startup a récolté 14 millions d’euros depuis sa création en 2015.
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Les associations avec les banques en ligne n’en sont pas moins favorables
Le Compte Nickel est une banque en ligne. Ouvrir un compte en ligne est possible, ou en passant auprès d’un bureau de recette ou de paiement, au moyen d’une pièce d’identité et d’un numéro de téléphone. Créée par la Financière des paiements électroniques (FPE), La banque BNP Paribas devient actionnaire majoritaire à compter d’avril dernier, en détenant une part de 89,1% qui deviendra 95% très prochainement.
Étant opérationnelle depuis trois ans, 2 700 buralistes participent au développement de cette Fintech qui dispose de 650 000 clients. Sa collaboration avec BNP Paribas lui a permis de se développer encore plus, en comptant actuellement 200 millions d’euros de transactions.
La filiale du groupe bancaire BPCE, Natixis quant à lui, n’hésite pas à débourser 160 millions d’euros pour racheter Dalenys, qui est une solution de paiement en ligne. Si la moitié du capital de la startup belge a été acquise aujourd’hui, Natixis prévoit encore de racheter la part restante.
Le leader de l’épargne salariale français aspire à décrocher le titre de leader des paiements en ligne dans toute l’Europe. En effet, Dalenys détenait un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros pendant les trois premiers mois de l’année, tandis que les transactions réalisées annuellement remontent à 3 milliards d’euros.