Optimiser les frais bancaires grâce à la négociation
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Contrairement à ce que beaucoup croient, les frais imposés par les banques ne sont pas « inflexibles ». Pour leurs meilleurs clients, les établissements bancaires sont parfois enclins à faire un geste. Autrement dit, il est possible pour un client, pour peu qu’il soit considéré comme faisant partie des « meilleurs profils », de grappiller quelques rabais ici et là.
L’importance du statut du client
ImportantPlus vous diversifiez vos produits bancaires, avec des livrets d’épargne, des assurances et crédits auprès de votre banque, plus vous profiterez d’une marge de négociation auprès de votre conseiller ou responsable d’agence.
Cela dit, même les détenteurs de comptes courants, ceux qui y versent leurs salaires, peuvent tenter leur chance. Il est possible, par exemple, d’obtenir le remboursement complet des frais bancaires liés à un découvert occasionnel en expliquant qu’il s’agit d’un simple oubli plutôt que d’un problème financier structurel.
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Réduire les frais liés aux cartes bancaires
N’ayez pas peur de négocier davantage les frais lors d’événements importants, par exemple lors de l’ouverture d’un compte bancaire, ou au moment de la souscription d’un prêt immobilier.
Par exemple, demandez une réduction de 50 % sur les cotisations des cartes bancaires de vos comptes courants et/ou joints lors de la première année. Une pratique particulièrement avantageuse lorsque l’on sait que les banques traditionnelles facturent en moyenne 45 euros par an pour une carte Visa ou Mastercard Classic, et 145 euros pour une Visa Premier ou Mastercard Gold.
Si vous souscrivez un prêt immobilier, qui est à la fois un produit de fidélisation et une source de revenus pour la banque, vous pourriez même obtenir une année de gratuité. Pour renforcer vos chances, vous pouvez envisager de transférer votre épargne résiduelle auprès de la nouvelle banque.
Négocier au-delà du taux sur les crédits immobiliers
ImportantDans le cadre d’un prêt immobilier, il est possible de réaliser de bonnes affaires, même en cette période de « disette ».
En effet, le taux n’est pas la seule variable négociable. Les frais de dossier, qui s’élèvent généralement autour de 1 % du montant emprunté, ainsi que les frais de remboursement anticipé du prêt, équivalant à 6 mois d’intérêts ou 3 % du capital restant dû (la moins coûteuse des deux options étant à la charge du client), peuvent être négociés en marge de la conclusion du contrat de crédit.
Il est judicieux d’explorer ces opportunités, car un prêt de 200 000 euros sur 20 ans à un taux de 4,5 % engendrerait 3 300 euros de frais s’il était remboursé 7 ans plus tard en cas de vente du bien.
De plus, il s’accompagnerait de 2 000 euros de frais de dossier. Ainsi, vous vous retrouverez avec plus de 5 000 euros de frais potentiellement négociables.
À retenir
- Perçus comme inflexibles, les frais bancaires sont en réalité négociables, en fonction de leur nature et du statut du client.
- Il est conseillé de diversifier les produits bancaires pour renforcer son pouvoir de négociation.
- La négociation peut vous permettre de bénéficier de réductions significatives, voire éliminer certains frais.