La guerre en Ukraine renforce l’inflation et risque d’entraîner une période de récession économique
Pour de nombreux pays, la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu pour effet d’accélérer la montée de l’inflation qui a tendance à se renforcer depuis quelques mois. Et la guerre en Ukraine n’est pas arranger les choses selon les analystes s’attendant désormais à une situation économique encore plus difficile.
Aux dernières nouvelles, la BCE et la Fed ont finalement choisi d’orienter leur stratégie de lutte contre l’inflation vers le durcissement de la politique monétaire. Celui qui consiste essentiellement à revoir à la hausse les taux directeurs que sont les frais bancaire liés aux dépôts des établissements financiers de leur juridiction respective.
Une décision tardive par rapport à d’autres banques centrales selon les analystes estimant que ces deux organismes n’ont désormais plus d’autres choix que d’emprunter cette voie. En accentuant l’inflation, la guerre en Ukraine en serait la raison directe selon ces experts ajoutant que l’Europe et les États-Unis sont désormais exposés à une période de récession économique.
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La Fed et la BCE réorientent leurs stratégies
D’après les analystes, une politique monétaire accommodante marquée par un taux directeur relativement faible est une stratégie qui consiste à soutenir l’activité économique dans un monde sans inflation comme ce fut le cas sur la période d’avant la crise sanitaire.
Tout cela pour en venir au fait que la Fed et la BCE ont choisi de continuer sur cette voie même si la stratégie du « quoi qu’il en coûte » de 2020 a jusqu’ici entrainé une croissance inflationniste de 8% aux États-Unis et de plus de 5% dans la zone euro.
Une époque désormais révolue puisque depuis l’invasion russe en Ukraine, ces organismes centraux ont jugé utile d’opter pour une réorientation stratégique maintenant qu’ils ont compris que « le caractère transitoire » de l’inflation n’est plus d’actualité. Raison pour laquelle, la Fed a choisi de se positionner sur le resserrement de sa politique monétaire depuis 16 mars 2022 en misant sur la hausse des taux directeurs.
Six jours plus tôt, la BCE a aussi fait savoir qu’elle a également fait ce choix qui ne se fera cependant ressentir qu’à la fin de l’année selon les experts précisant que :
Le programme d’achat d’actifs sera arrêté en septembre ouvrant clairement la voie à une hausse des taux fin 2022.
Des décisions saluées par les analystes indiquant que :
Au cœur de l’arbitrage entre l’inflation et la croissance, il y a la protection du pouvoir d’achat des ménages les plus fragiles.
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Ces organismes centraux n’ont plus trop le choix
D’après les analystes, la BCE et la Fed n’ont plus trop le choix que de se lancer dans le resserrement de la politique monétaire depuis que la guerre entre la Russie et l’Ukraine est déclarée. La raison est simple, ce conflit qui dure depuis un moment n’est pas pour arranger les choses selon ces experts expliquant que :
Sur le plan strictement économique, la guerre avec sa combinaison de hausses des prix des matières premières, de pénuries et de déraillement des chaines de fabrication complique sérieusement la tâche de stabilisation de l’inflation.
Ainsi, ces experts pensent que dans les contextes géopolitiques actuels, la hausse des coûts aurait tendance à se renforcer en entraînant dans son sillage une situation encore plus inquiétante en faisant valoir que :
Dans l’immédiat, il est à craindre que les pertes de PIB se traduisent non plus par un ralentissement de la croissance, mais une inversion de celle-ci et l’entrée dans une période de récession.
Une tendance amenée à durer dans le temps selon ces spécialistes estimant que la Russie pourrait résister plus longtemps que prévu aux sanctions économiques imposées par les Occidentaux pour deux raisons principales :
- L’amitié indéfectible entre la Russie et la Chine ;
- La réticence de certains pays émergents par rapport à la mise en place de ces sanctions.