Un franc succès pour C-Zam, la banque numérique de Carrefour
La multiplication des offres bancaires numériques intensifie la concurrence sur le marché des banques mobiles. Parmi les derniers arrivés sur le marché figure C-zam, la formule bancaire du distributeur Carrefour. Environ 6 mois après son déploiement, la solution a intéressé de nombreux consommateurs. La preuve, 90 000 comptes C-zam ont été ouverts depuis. Gros plans !
Lancée depuis une trentaine d’années, Carrefour Banque et Assurance compte aujourd’hui plus de 2,5 millions de clients. La filiale bancaire du groupe Carrefour (qui détient 60% de son capital contre 40% pour BNP Personal Finance) gère actuellement un encours global de crédits évalué à 3,2 milliards d’euros.
Pour élargir sa gamme de produits, l’enseigne a lancé en avril dernier son offre C-zam. Facturé à 5 euros à l’ouverture et 1 euro par mois ultérieurement, il s’agit d’un compte activable en ligne auquel est adossée une MasterCard internationale.
Accessible à partir de 18 ans, sans condition de revenus mais sans possibilité de découvert non plus, l’offre est commercialisée auprès des 3 000 magasins Carrefour (hypermarchés, supermarchés et magasins de proximité) et sur Internet (sur le site Rue du Commerce).
Je compare les offres bancaires
Bilan, 6 mois après le lancement de C-zam
Selon un récent communiqué de Carrefour Banque et Assurance, C-zam a, depuis son lancement, ouvert plus de 90 000 comptes bancaires.
Les données publiées par la banque indiquent que 70% des souscripteurs de l’offre sont de nouveaux clients de la filiale bancaire du distributeur. Il est par ailleurs révélé qu’un tiers des personnes qui ont adopté la solution font du compte C-zam leur compte principal. Sur 10 cas, 9 comptes ont été ouverts via un Smartphone ou depuis le site internet dédié.
Pour ce qui est de l’âge des clients, 28% ont moins de 30 ans. Carrefour commente alors que :
Ce choix d'un modèle de distribution est en adéquation avec les usages et les attentes des consommateurs, particulièrement les jeunes.
Carrefour.
La concurrence se durcit davantage sur le marché des banques mobiles
Carrefour n’est pas la seule enseigne de distribution française à s’être investie dans le secteur bancaire. En effet, Auchan commercialise également une offre bancaire via sa filiale Oney qui propose des solutions de paiement, d’épargne, de crédit et d’assurance. Le groupe E. Leclerc dispose lui aussi d’un organisme financier : la Banque Edel.
Ainsi, les offres de compte en ligne se multiplient en France et la concurrence s’intensifie. Outre celles des banques numériques traditionnelles (BforBank, Boursorama, Fortuneo, Monabanq, Hello bank!, etc.), les solutions des Fintech viennent s’ajouter à la liste. C’est le cas notamment de la formule de la néobanque allemande N26 (qui enregistre près de 100 000 usagers en Hexagone) ou encore du Compte-Nickel (qui compte près de 730 000 clients).
Prévue d’être déployée le 2 novembre prochain, Orange Bank, l’offre bancaire mobile du géant de la télécommunication, vient par ailleurs enrichir le schéma.