Le groupe BPCE annonce le lancement de Fidor, sa banque mobile
Avec le lancement d’Orange Bank, de l’offre mobile Eko du Crédit Agricole et l’arrivée en France des néobanques étrangères, le groupe BPCE se devait également de réagir. Lors de la présentation de son plan stratégique « TEC 2020 », le groupe annonce son intégration sur le marché de la nouvelle banque avec Fidor, prévue pour l’année 2018. Alors que le marché hexagonal reste à conquérir, Fidor peut déjà se prévaloir de 200 000 clients actifs en Allemagne.
À l’ère du digital, les acteurs bancaires proposent des formules davantage concurrentielles. Récemment, le groupe BPCE a annoncé le lancement de sa nouvelle banque mobile, Fidor, sur le marché français.
Durant la présentation de son nouveau plan de stratégie, le groupe déclare investir davantage dans le digital afin de se hisser au même niveau que ses concurrents. D’ailleurs, François Pérol compare la révolution technologique à la révolution industrielle.
Fidor est une structure déjà présente en Allemagne et au Royaume-Uni, et compte séduire les usagers de l’Hexagone. Pour ses premiers pas sur le marché bancaire en France, Fidor propose trois services bien distincts dont l’offre d’une banque mobile, une plateforme d’entraide et un éditeur de logiciels bancaire.
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Le groupe BPCE compte investir 600 millions d’euros pour son département digital
Le groupe BPCE a récemment fait la présentation de son plan stratégique, intitulé « TEC 2020 » (Transformation digitale, Engagement et Croissance). François Pérol, président du directoire du groupe déclare que :
La révolution technologique et digitale est une révolution industrielle.
François Pérol.
La BPCE s’y prépare déjà et prévoit un investissement annuel à hauteur de 600 millions d’euros d’ici l’année 2020, spécialement dédié au département digital. Son premier objectif serait de réduire l’écart qui existe déjà entre lui et les Fintech, surtout concernant les outils numériques. En effet, les applications mobiles des Caisses d’Épargne et des Banque Populaires sont aussi performantes que celles des néobanques.
Le groupe mutualiste espère atteindre un produit net bancaire supérieur à 25 milliards d’euros en 2020. Pour y arriver, il compte sur l’analyse des données clients, la cohésion de ses diverses entités concernant la gestion des produits financiers ou encore une stratégie de formation de ses collaborateurs.
Le groupe se fixe également comme priorité la hausse du taux de recommandation des clients. Selon l’indicateur Net Promoteur Score du cabinet Bain & Co, les banques en ligne Boursorama et ING Direct sont les meilleures dans le secteur. Jugé « extrêmement ambitieux » par François Pérol, BPCE souhaite devenir numéro 1 géographiquement dans 2 régions sur 3.
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Le lancement de Fidor est prévu pour le premier semestre de l’année 2018
La banque mobile du groupe BPCE entrera en concurrence avec Orange Bank, Eko du Crédit Agricole ou encore les néobanques étrangères comme Revolut ou N26. En effet, Fidor compte conquérir le public français à partir de 2018.
Rappelons que Fidor est une banque mobile allemande, achetée en juillet 2016 par BPCE, qui enregistre déjà un succès outre-Rhin avec 200 000 clients actifs et une communauté de 500 000 adhérents. La banque à distance est aussi présente au Royaume-Uni.
Cette nouvelle enseigne distribuera trois services distincts : une banque mobile, une plateforme d’échanges consacrée aux sujets financiers, qui est ouverte au grand public et un éditeur de logiciels bancaires, Fidor Solutions.
Cette plateforme devrait être accessible au mois de janvier 2018 afin de contribuer à peaufiner l’offre bancaire, tandis que la banque mobile débarquera sur le marché avant la fin du mois de juin de la même année. François Pérol se justifie en disant que :
Le lancement de Fidor nécessite beaucoup d’investissements et beaucoup d’intervenants.
François Pérol.
