L’offre bancaire pour les professionnels s’est étoffée ces dernières années : de plus en plus d’acteurs leur consacrent des formules de compte en ligne dédiées. Là où une entreprise (ou un entrepreneur) se serait naturellement tournée vers une banque traditionnelle il y a quelques années, le choix est aujourd’hui plus vaste et donc plus difficile à faire. En effet, les sociétés peuvent choisir entre banques physiques, banques en ligne et autres fintechs spécialisées qui distribuent des comptes mobiles.
Pour trouver la meilleure offre, ils peuvent effectuer une comparaison de banques en ligne. Le crédit professionnel est par exemple un élément indispensable de l’offre bancaire, que ce soit en vue de créer ou de développer une activité.
Alors que les néobanques ont déjà fait leurs preuves sur le marché des particuliers, le match peut paraître plus serré lorsqu’il s’agit des professionnels. En effet, cette clientèle a des besoins différents, car elle se compose d’entreprises de taille et aux chiffres d’affaires variables. Répondre aux besoins des professionnels, ça peut être fournir un simple compte bancaire pour un graphiste freelance qui a besoin de recevoir les paiements de ses clients, comme cela peut signifier financer le local d’un boulanger et les premiers salaires de ses collaborateurs…
Les établissements avec agences physiques, comme la Société Générale, le Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne ou le Crédit Mutuel, accompagnent cette clientèle dans ses projets depuis des dizaines d’années. Ils ont ainsi les agréments pour proposer des solutions de financement (crédit immobilier, trésorerie, mobilisation de créances, découvert…), contrairement aux fintechs, qui ne sont pas des banques à proprement parler.
Ces établissements de paiement (ou agent prestataire de services de paiement), qui se sont développés ces dernières années, se concentrent sur la commercialisation de comptes de paiement, sans découvert autorisé, avec une ou plusieurs cartes associées et des outils pour faciliter la vie des entreprises (calcul automatique de TVA, outil de facturation, création de devis facilitée, historique des opérations en temps réel, etc). Il s’agit de Qonto, Shine, Anytime, Blank ou encore Prismea. Leur atout principal réside dans leur tarification attractive et transparente. Par exemple, aucune commission de mouvement n’est prélevée par les acteurs en ligne.
Enfin, à côté des banques traditionnelles et des fintechs, les néobanques, qui sont, elles, de véritables établissements de crédit, se sont aussi positionnées sur le marché du compte pro. C’est le cas par exemple de Boursorama Banque, Hello bank!, Monabanq et N26. Ces banques en ligne ont cependant fait le choix de n’ouvrir leurs formules qu’aux entrepreneurs individuels.
Les dirigeants d’entreprise exposent actuellement leurs attentes en matière d'innovation pour les services bancaires. Ils attendent notamment des offres en parfaite adéquation avec leur mode de fonctionnement.
Les professionnels demandent un service 100% digital, qui ne nécessite aucun envoi de courrier ni déplacement en agence. Ils réclament également :
Ils sont 45% à souhaiter l’accès à de meilleurs outils tels qu’une application mobile et une interface web. Par ailleurs, 27% d’entre eux veulent plus de liberté avec des offres d’abonnement sans engagement ainsi qu’une tarification avantageuse et transparente. Seulement une minorité est satisfaite des offres actuelles.
En résumé, pour choisir la meilleure banque pour son entreprise, il faut d’abord prendre en compte son statut juridique (entreprise individuelle, SARL, SAS, SELARL, SCI, etc.) afin de voir à quelles offres elle est éligible, puis identifier ses besoins, notamment en termes de financement. Si la société a besoin de recourir au crédit, que ce soit pour se lancer (achat d’un local, trésorerie) ou au cours de la vie de l’entreprise (investissement, recherche, développement), il vaut mieux se tourner vers une banque traditionnelle. Les acteurs en ligne proposent tout de même du crédit, soit par leurs propres moyens s’il s’agit de néobanques, soit via des partenariats avec des organismes de crédit. Néanmoins, le montant est limité à environ 30 000 euros. Cela convient donc plutôt à un freelance ou un petit artisan, qui n’a pas de local à acheter.
A noter que le professionnel n’est pas obligé de mettre tous ses œufs dans le même panier et peut aussi ouvrir plusieurs comptes. Ainsi, il bénéficie de l’appui d’une banque traditionnelle pour financer ses projets le cas échéant, et des frais réduits et des outils modernes d’une banque en ligne. C’est la meilleure option, car les tarifs des banques physiques manquent souvent de transparence ou, lorsqu’ils sont détaillés dans les plaquettes tarifaires, sont souvent prohibitifs, notamment pour un auto-entrepreneur qui voudrait se lancer.
Enfin, un professionnel ou une société qui n’est pas tenu par la souscription d’un crédit peut, lui, faire d’une fintech ou d’une banque en ligne sa seule banque. Il n’a qu’à comparer les tarifs et les services proposés, et faire son choix.
Les entrepreneurs individuels sont sûrement les professionnels qui disposent du plus grand choix actuellement. En effet, en plus des établissements traditionnels, ils ont aussi accès aux offres des banques en ligne qui leur sont spécialement réservées. C’est le cas par exemple de Hello bank! avec sa formule Hello Business, de Monabanq et son compte PratiqPro, de Boursorama Pro de la banque éponyme, et enfin de N26 avec ses quatre formules. Ces banques en ligne ont ainsi fait le choix de consacrer leurs comptes à un seul type d’entreprise : l’entreprise individuelle. Plus particulièrement, Monabanq n’accepte que les auto-entrepreneurs ayant opté pour le régime fiscal de la micro-entreprise.
Mais ce n’est pas tout : en plus des banques physiques et en ligne, les entrepreneurs disposent aussi d’offres dédiées chez les fintechs spécialisées dans les comptes pros. Qonto dispose de 3 formules spéciales indépendant : Basic, Smart et Premium, à 9, 19 ou 39 euros hors taxes. Shine en propose également 3 : Basic à 7,90 euros HT par mois, Premium à 14,90 euros HT, et Business à 26,90 euros HT par mois. Blank fait plus simple avec seulement 2 offres, Carte Blanche et Carte Noire, à 7 euros ou 15 euros HT mensuels. Chez Prisma, l’offre pour indépendants à 9 euros HT.
Dès lors, avec un tarif autour de 10 euros hors taxes en moyenne, le professionnel indépendant peut bénéficier d’un compte avec carte de paiement internationale, qui lui permet d’effectuer les opérations courantes à un tarif réduit. Pour choisir au mieux son compte pro, il devra d’abord identifier ses besoins : carte classique ou haut de gamme ? Effectue-t-il beaucoup d’opérations en devises ? Souhaite-t-il des outils pour l’aider dans sa comptabilité (outil de facturation, calcul automatique de TVA…) ? A-t-il besoin d’un prêt ou d’un découvert ponctuel ? Une fois son profil dressé, il aura l’embarras du choix entre toutes les offres disponibles sur le marché.
Les petites entreprises ont, elles aussi, des formules en ligne qui leur sont destinées. Pour une trentaine d’euros hors taxes en moyenne, les fintechs proposent un compte professionnel avec plusieurs accès utilisateurs, afin de le partager éventuellement avec des collaborateurs, des associés, un comptable… Ces offres incluent plusieurs cartes bancaires (dont parfois virtuelles), et bénéficient de davantage d’opérations gratuites par mois (prélèvements, virements, dépôts de chèques, retraits aux distributeurs, etc.).
A titre d’exemple, Qonto commercialise 3 formules pour les PME et startups, de 29 euros à 249 euros HT selon la taille et les besoins de l’entreprise. Shine propose ses offres Premium et Business, respectivement à 14,90 euros et 26,90 euros HT. Prismea, elle, dispose d’une formule « TPE et startups » à 29 euros HT mensuels. Et chez Anytime, les petits business peuvent choisir entre « Easy » à 29,50 euros HT, « Boost » à 69 euros HT, « Business » à 129 euros HT ou « Corporate » à 380 euros HT.
Les grosses entreprises (c’est-à-dire au-delà d’une PME) ne sont pas la cible des acteurs en ligne. Comme nous l’avons dit plus haut, ce genre de société, qui a régulièrement recours au financement (affacturage, mobilisations de créances, crédits d’investissement, etc.) a tout intérêt à héberger ses comptes dans une banque traditionnelle, qui lui fera profiter de tarifs attractifs, grâce à la masse d’argent qu’elle fait entrer/sortir.
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