Les banques britanniques ne redoutent plus le Brexit
Les banques britanniques sont-elles prêtes pour le 31 octobre ? Apparemment, elles ont eu le temps de se préparer pour le Brexit, que celui-ci se déroule avec ou sans accord. C’est le cas notamment de la Barclays qui, malgré un repli de son bénéfice net au premier semestre, se dit prête à affronter tous les scénarios possibles du Brexit.
Préparées à tous les scénarios
À l’approche de la date butoir du Brexit, les banques britanniques se montrent optimistes malgré les incertitudes sur le déroulement de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
En effet, elles ont eu du temps pour s’y préparer. Ainsi, aux multiples interrogations comme quelle banque choisir après le Brexit ou faut-il en changer, le secteur tient à rassurer les Britanniques.
Important Avec ou sans accord, la plupart des établissements bancaires sont prêts pour le 31 octobre.
Pour le cas de la Barclays par exemple, l’institution a établi un siège en Europe, et a élargi son réseau de banques à travers des filiales dans plusieurs pays.
L’établissement a également opéré des transferts de capital et de personnel, et régularisé les contrats de ses clients.
Par ailleurs, la banque a réglé ses comptes concernant le dossier « PPI ». Pour toutes ces raisons, l’institution affirme qu’elle
« Ne redoute plus la sortie de l’UE ».
Besoin d’une équivalence réglementaire
En tout cas, pour une institution comme cette grande banque britannique, qui est également présente outre-Atlantique et en Europe, l’essentiel est qu’il y ait une certaine équivalence entre les réglementations des différents pays, et que les banques locales et les multinationales se retrouvent à peu près sur un même pied d’égalité.
En effet, pour le cas de cette banque par exemple, les États-Unis représentent 40 % de ses activités de crédit et d’investissement. À défaut d’une égalité de traitement par rapport aux banques américaines, elle n’aurait pas pu s’y installer.
Par ailleurs, le secteur bancaire dans son ensemble a encore un important défi à relever : celui de la digitalisation et de l’évolution technologique. Ce qui requiert encore plusieurs milliards d’investissements.
Concernant le niveau bas des taux d’emprunt, les banquiers estiment que
« Pour relancer durablement l’économie, une certaine complémentarité s’impose entre les politiques monétaires actuelles des institutions financières et les politiques budgétaires des États ».