Plan d’austérité pour BPCE et Société Générale
Suite à leurs résultats faméliques de l’année dernière, la Banque Postale, la Caisse d’Epargne et la Société Générale prévoient d’adopter une politique d’austérité qui consiste entre autres à limiter le nombre de leurs salariés de manière drastique. Les postes menacés se chiffrent en milliers et concernent non seulement la France, mais aussi d’autres pays où les banques sont implantées.
La digitalisation des services n’est pas étrangère à ces coupes
La digitalisation est désormais un passage obligé pour les banques de détail qui souhaitent rester compétitives.
Important Imposée par la révolution numérique, cette opération est inéluctable même si le passage à ce système n’est pas sans conséquence.
Outre l’investissement financier important qu’elle requiert, la digitalisation rend obsolètes de nombreuses fonctions au sein de la banque.
La solution est toute trouvée pour les établissements qui sont en quête de moyens efficaces pour optimiser leurs dépenses.
La réduction des effectifs comme solution privilégiée
Pour la Société Générale, l’objectif annoncé est d’épargner un demi-milliard d’euros jusqu’en 2020.
Important Elle projette ainsi de supprimer 1500 postes, dont près de la moitié en France (une information pas encore confirmée de manière officielle).
D’autre part, toujours dans le cadre de ce réajustement, elle a évoqué, à l’horizon 2020, la fermeture de 300 de ses agences.
Même si elle envisage quand même de réduire ses effectifs, la Banque Postale ne pense pas devoir procéder à un licenciement de masse. Elle prévoit plutôt de ne pas remplacer numériquement les salariés partis à la retraite, en laissant leurs postes vacants.
La concurrence, la baisse historique des taux de crédit… il est temps de se serrer la ceinture !
Lorsque le client se pose la question « Quelle banque choisir ? », son choix se porte souvent sur celle qui est la moins chère et qui propose les offres les plus intéressantes.
Les banques en ligne sont très offensives dans ce domaine, notamment avec leurs offres de crédit alléchantes.
De plus, leurs charges sont moindres comparées à celles des établissements classiques, ce qui leur permet de pratiquer des tarifs assez bas.
De fait, pour rester compétitifs et rivaliser efficacement avec les banques en ligne, les acteurs traditionnels tels que la Banque Postale ou la Société Générale se doivent d’équilibrer leurs comptes ; la réduction des charges étant ainsi essentielle, et ce, malgré les conséquences que cela implique.