Les banques acceptent de geler leurs tarifs pour 2019
Bonne nouvelle pour les consommateurs : les tarifs bancaires n’augmenteront pas en 2019. En effet, à la demande du gouvernement – et dans un environnement social agité avec les mouvements des gilets jaunes –, les banques se sont engagées à maintenir les frais bancaires à leur niveau de 2018 afin de préserver le pouvoir d’achat des Français.
Les banques ont renoncé à réviser leurs tarifs
En décembre dernier, pour éviter de rogner le pouvoir d’achat des consommateurs, le gouvernement avait demandé aux banques de renoncer à d’éventuelles hausses des frais bancaires.
Requête que les établissements bancaires semblent avoir agréée. En effet, un comparatif des frais bancaires pratiqués peu après le début de l’année montre qu’aucune augmentation des tarifs n’a été appliquée, même chez les enseignes qui avaient déjà planifié de les relever.
Sur les 101 établissements traditionnels et les huit banques à distance ayant fait l’objet de cette étude, 59 avaient envisagé une nouvelle grille tarifaire pour l’année 2019, mais ont finalement accepté d’y renoncer.
- Les hausses en question concernaient entre autres :
- les frais de retrait au guichet d’une banque concurrente au sein de la zone euro ;
- les frais de tenue de compte ;
- certains virements SEPA ;
- les cotisations pour la carte de paiement internationale.
Des réductions sur quelques lignes tarifaires
En revanche, chez certains établissements, bien que les tarifs en vigueur au début de l’année soient supérieurs à ceux pratiqués à la même période en 2018, on peut considérer qu’ils n’ont pas manqué à leur engagement dans la mesure où ces révisions ont été appliquées bien avant la requête du gouvernement.
Les données de l’Extrait standard des tarifs rapportent même des réductions sur certains services dédiés aux particuliers. C’est le cas entre autres :
- des frais de prélèvement (-8,51 % en moyenne) ;
- du coût de l’abonnement pour les banques en ligne (-16,59 % en moyenne) ;
- du service d’alerte SMS en cas d’opérations inhabituelles ou pour s’informer sur la situation d’un compte (- 11,52%).
Important Par ailleurs, pour éviter de fragiliser davantage le pouvoir d’achat des ménages à faibles revenus, la Fédération bancaire française s’est engagée à ne pas facturer les personnes financièrement fragiles au-delà de 25 euros par mois en cas d’incidents bancaires.
À noter que selon les estimations du gouvernement,
« Le gel des tarifs bancaires devrait permettre de redistribuer jusqu’à 600 millions de pouvoir d’achat aux Français ».