Les frais bancaires à l’étranger vont finir par disparaître définitivement
À coups de tarifs réduits et de gratuité de services, les banques se livrent une concurrence rude. Lorsqu’un établissement a la possibilité de faire l’impasse sur tel ou tel frais, il n’hésite pas ; obligeant ses concurrents à s’aligner. L’exemple le plus frappant est aujourd’hui la tarification des opérations effectuées à l’étranger.
Les banques mobiles mettent la pression sur les banques en ligne
Au début, la rivalité opposait les banques traditionnelles aux « pure players », c’est-à-dire aux banques 100 % en ligne qui ne disposaient pas d’agences physiques. Puis, à cette concurrence se sont ajoutées les banques mobiles.
Un bref comparatif de frais bancaires permet de constater que les banques mobiles, telles que N26 ou encore Revolut, ont pris une longueur d’avance sur les banques en ligne, en particulier en matière de tarification des opérations menées par les clients à l’étranger, notamment hors zone euro.
Important En revanche, les clients des banques classiques sont ceux qui paient le plus lorsqu’ils retirent de l’argent (un frais fixe de 3,10 euros et 2,5 % de la somme retirée) ou effectuent un paiement à l’étranger (0,4 euro en guise de frais fixe et 2,6 % du montant de la transaction) via leur carte bancaire.
Les banques en ligne, quant à elles, sont moins exigeantes et font des efforts considérables pour dispenser leurs clients des frais fixes. Cela dit, hormis Boursorama Banque avec son offre Ultim, les banques en ligne ne peuvent pas encore se permettre de rendre les opérations à l’étranger entièrement gratuites ou sans distinction de zones.
Pour l’heure, elles réclament un pourcentage sur le montant des transactions, mais il est vrai que ce pourcentage s’amenuise progressivement.
Je compare les offres bancaires
Les autres banques en ligne vont devoir suivre l’exemple
Avec son offre Ultim, Boursorama fait preuve d’audace en misant sur la gratuité. La carte ne nécessite aucun abonnement et aucuns frais ne sont dus par le voyageur, et ce, peu importe l’endroit où il se trouve dans le monde.
Cette carte Visa Premier de Boursorama va sans doute faire des émules et les autres banques de même catégorie n’auront d’autres choix que de proposer une offre similaire.
En bout de chaîne, ce sera le client qui en sortira gagnant, puisque cette concurrence semble mener inexorablement vers la fin des commissions bancaires pour les opérations à l’étranger.