La mobilité bancaire intensifie la concurrence entre les banques
La loi sur la mobilité bancaire est entrée en vigueur en France en 2017. L’objectif est de faciliter la démarche pour les particuliers qui désirent changer d’établissement pour payer moins cher ou accéder à une offre mieux adaptée à leurs besoins. Depuis ce changement, les banques se livrent une guerre sans merci pour séduire les clients.
Une loi pour faciliter le changement de banque
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la mobilité bancaire le 6 février 2017, il est en théorie plus facile pour les Français de changer de banque pour réaliser des économies sur les frais ou accéder à des services non proposés par leur établissement actuel.
Concrètement, il leur suffit de choisir une nouvelle banque et de lui remettre un RIB, puis de signer un mandat, physiquement ou par la voie électronique.
Important En vertu de l’article L312-1-7 du Code monétaire et financier, cette dernière a l’obligation légale de proposer gratuitement son aide pour effectuer toutes les démarches nécessaires auprès de son prédécesseur.
Outre le solde créditeur, les éventuels virements réguliers et prélèvements automatiques au cours des 13 derniers mois sont transférés vers le nouveau compte du client. Ce système évite à ce dernier d’envoyer ses nouvelles coordonnées bancaires à ses créanciers ou débiteurs et de remettre en place les différentes opérations.
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Concurrence accrue sur le secteur bancaire
Important Cet allègement de la procédure a intensifié la concurrence entre les acteurs du marché,
de plus en plus nombreux avec la multiplication des néobanques en plus des enseignes en ligne. Or, le modèle économique de ces nouveaux arrivants repose en grande partie sur les prix réduits, voire la gratuité.
Les Français étant de plus en plus sensibles à leurs charges fixes, beaucoup se détournent des grands groupes historiques. De plus, les banques en ligne proposent aujourd’hui une gamme étendue de produits et services.
Pour rester compétitifs et garder leurs clients actuels ou en conquérir d’autres, les établissements traditionnels, notamment, doivent ajuster leur politique tarifaire, réduisant ou supprimant certains frais. Une contrainte qui leur pèse d’autant plus que leurs marges sont réduites avec la chute des taux d’intérêt des crédits immobiliers et l’ouverture progressive du marché de l’assurance emprunteur.