Pas plus tard qu’en début de l’année 2017, la loi sur la mobilité bancaire a été instaurée. Tout le long de l’année, des changements ont été perçus. Mais quelles en sont les portées ? Ce qui est certain, c’est que les choses avancent, mais lentement puisque les mouvements massifs se font très rares.
Il y a de cela un an, le nouveau dispositif sur la mobilité bancaire a été mis en vigueur. Son but est de simplifier les démarches pour changer de banque. En effet, en signant un simple mandat, le client permet à sa nouvelle agence de prendre toutes les mesures nécessaires au transfert de compte.
Un laissez-passer permettant à cette dernière de contacter l’ancien établissement financier. Celui qui oblige les institutions financières à effectuer cette tâche gratuitement. Jusqu’ici, il faut croire que cette mesure n’a pas trop eu d’impact. Et ce, malgré la satisfaction des acteurs et les demandes de mobilité qui ont dépassé le seuil de 1 million.
Afin de déterminer l’impact du nouveau dispositif, une plateforme interbancaire a été édifiée. Grâce à ce plateau, les différents flux d’informations ont été automatisés.
Ce plateau a permis à la FBF (Fédération Bancaire Française) de découvrir que le nombre de personnes effectuant une demande de mobilité a dépassé 1 million en une année.
D’après le directeur général d’ING Direct
Il y a eu une légère augmentation de la mobilité bancaire, qui était de l’ordre de 3,5% à 4% par an, et que l’on peut estimer à environ 5% par an.
Selon, les estimations de Thierry Laborde, directeur adjoint chez BNP Paribas, le pourcentage pourrait aller jusqu’à 6 % puisque près de 3 millions de nouveaux adhérents se font répertorier annuellement. Quoi qu’il en soit, ce dernier précise que :
Les gens clôturent peu leurs comptes, ils le gardent en se disant « on ne sait jamais ! » Il n’y a pas davantage de transferts avec fermeture de compte qu’avant, il y a eu plutôt des flux rapatriés. Ceci s’explique aussi parce que les néobanques ont une proposition de valeur moins large que les groupes bancaires.
Thierry Laborde.
En comparant les chiffres avancés par ces deux établissements bancaires, il est évident qu’il y a une certaine différence. C’est d’ailleurs l’avis de la Fédération Bancaire Française en indiquant qu’il n’existe pas encore de statistiques précises permettant de déterminer exactement l’impact de ce nouveau texte.
Le dispositif plaît puisque 80% des clients qui décident de domicilier leurs revenus chez nous utilisent le mandat de mobilité bancaire.
Grégory Guermonprez.
Cette déclaration du directeur France de Fortuneo, Grégory Guermonprez suffit pour faire comprendre que la loi Macron sur la mobilité bancaire est satisfaisante pour les acteurs financiers. D’ailleurs ce groupe n’est pas le seul puisque Boursorama, le numéro 1 des banques en ligne dans l’Hexagone aurait lui aussi capté 7% de la part du marché. Soit 300 000 nouveaux clients en 2017.
Ce qu’il faut retenir c’est que les résultats sont positifs malgré quelques retards. D’après Grégory Guermonprez :
Toutes les banques n’étaient pas prêtes le 6 février 2017, trois ou quatre en particulier, il a fallu environ six mois pour que ce soit fluide. Mais ce n’était pas volontaire, plutôt lié à une complexité informatique.
Grégory Guermonprez.
Puis, Benoît Grisoni, directeur de Boursorama, pense aussi qu’un autre facteur a également contribué à cette réussite. D’ailleurs, il affirme que :
La mobilité bancaire est un processus mûrement réfléchi par les Français, qui, pour rappel, détiennent le record d’ancienneté en Europe, 20 ans en moyenne. Ils ne se lèvent pas le matin en se disant « aujourd’hui, je change de banque ».
Benoît Grisoni.
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