Plus de 300 milliards de dollars facturés par le gouvernement américain en 8 ans

des billets de dollars

Depuis la crise économique de 2009 à ce jour, plusieurs centaines de milliards de dollars ont été facturés aux grands établissements bancaires américains et européens, en tant que pénalités financières. La majorité de cette somme est encaissée par les autorités américaines. Les plus pénalisées sont les banques outre-Atlantique. Et encore, les chiffres communiqués ne reflètent pas la réalité.

La crise financière de 2009 a été suivie par un débordement d’amendes, infligé aux banques européennes et américaines de grande envergure, dont le montant dépasse les 300 milliards de dollars. Comme l’on s’y attendait, ce sont les institutions financières nord-américaines qui ont été les plus sanctionnées, en déboursant deux tiers des pénalités totales entre 2009 et 2017.

Les bénéficiaires de ces sommes sont la finance publique américaine, les régulateurs européens et les consommateurs, quoique les répartitions soient fortement inégales. Les États-Unis ont encaissé 55% du total versé tandis que les gendarmes bancaires européens ont été les plus mal servis (à peine 6% d’encaissement).

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345 milliards de dollars de pénalités, suite à la crise de 2009

Les géants américains et européens de la finance se sont vus facturer d’amendes en tout genre après la crise de subprimes de 2009. Boston Consulting Group a pu déterminer, suite à une étude, que le montant total des pénalités financières s’élevait à 345 milliards de dollars en 8 ans.

Ce chiffre est cependant encore approximatif, étant donné que les coûts inférieurs à 50 millions de dollars n’ont été considérés par le cabinet qu’à partir de 2015. De plus, seules les 50 plus grandes banques ont été prises en compte.

Le paiement des plus lourdes amendes est attribué aux établissements américains, à raison de 220 milliards de dollars de dédommagement. Certaines entreprises ont dû verser une somme exorbitante pour leur rôle dans les subprimes.

À titre d’exemple, Citigroup a été pénalisée à hauteur de 7 milliards de dollars en 2014. Goldman Sachs a aussi déboursé 5 milliards de dollars en 2016, pour les mêmes raisons.

Le tiers des sommes réclamées revient aux banques européennes, pour une valeur estimée à 125 milliards de dollars. Deux enseignes ont été les plus marquées par les sanctions. BNP Paribas, qui a été sanctionnée pour cause de rupture d’embargo, a écopé une amende de 9 milliards de dollars environ. Et Deutsche Bank, a dû payer une indemnité de 7,2 milliards, à cause de son rôle dans la période de conflit.

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Le gouvernement américain, grand bénéficiaire des sommes versées

Les autorités américaines ont été les plus actives au moment de la sortie de crise en 2009, en déployant des moyens radicaux. C’est la raison pour laquelle la majorité des sommes versées ont été perçues par les États-Unis.

En effet, le gouvernement outre-Atlantique a perçu 55% des pénalités, soit 200 milliards de dollars environ. Les victimes de la crise immobilière américaine et des ventes abusives de produits financiers, en l’occurrence les consommateurs, ont aussi été dédommagées au montant de 133 milliards de dollars.

Les régulateurs européens, quant à eux, ont été moins bien lotis, n’obtenant que 22 milliards de dollars de 2009 à 2017 (moins de 6% des amendes versées). Cette situation s’explique par la responsabilité trop dispersée des autorités financières. Ce n’est qu’en 2014 que la BCE (Banque centrale européenne) est devenue l’unique superviseur dans toute l’Europe.

Avec le temps, ces régulateurs européens se sont spécialisés et ont fait évoluer leur rôle, d’après le rapport du BCG. Ce qui génère plus de pression pour les établissements financiers, concernant leurs procédures de contrôle et de conformité.

À cet effet, 200 nouvelles réglementations sont communiquées quotidiennement, en vue de protéger les données personnelles des consommateurs et de rendre les marchés plus transparents. Il convient toutefois de recourir à un comparatif banque avant toute ouverture de compte, cela afin de garantir la sécurité de son argent.

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