D’après une récente étude YouGov pour Tink, 63 % des établissements financiers européens se sont efforcés d’augmenter leurs investissements en matière d’open banking depuis 2019. Cette démarche permet aux banques comme aux Fintech de se conformer à la réglementation en vigueur dans le secteur et d’étoffer rapidement leur gamme d’offres.
L’open banking est supposé permettre aux consommateurs de bénéficier d’un vaste panel de services financiers, en plus de leurs comptes bancaires. Ainsi, les autorités européennes en ont fait une priorité ces dernières années. Les établissements financiers du Vieux Continent ont donc investi en moyenne 50 à 100 millions d’euros pour s’adapter à ce nouveau contexte.
45 % des banques et des Fintech ont même consacré un budget dépassant les 100 millions d’euros pour accélérer leur basculement vers l’open banking. Selon l’enquête YouGov-Tink, la France et le Portugal figurent parmi les pays les plus impliqués dans cette démarche. En effet, les deux pays y ont consacré une somme colossale.
La DSP2 (directive européenne pour les services de paiement) est à l’origine de la concrétisation de l’open banking. Cette réglementation a été adoptée en novembre 2015 et est appliquée depuis janvier 2018. Son principal objectif est de moderniser l’univers des paiements en mettant fin au monopole des banques.
Concrètement, la directive oblige les établissements bancaires à partager les données clients avec des acteurs tiers par le biais d’APIs. L’initiative entend favoriser la conception de services financiers originaux.
Grâce à l’open banking, les consommateurs ont la possibilité de composer des offres financières à leur guise. Ils pourront d’ailleurs se tourner vers différents fournisseurs pour constituer leur propre parcours dans le domaine financier.
En définitive, l’open banking dépasse de loin l’obligation de partager des données dans le secteur bancaire. Il vise à ajuster exactement les paiements aux besoins des consommateurs. Ce domaine a logiquement attiré les investisseurs depuis son apparition. En janvier dernier, Lydia a levé 40 millions d’euros pour poursuivre sa croissance en Europe. De son côté, Visa a racheté Plaid pour 5,3 milliards de dollars.
Selon l’étude YouGov-Tink citée, 70 % des établissements financiers portugais ont consacré plus de 100 millions d’euros à leur transition vers l’open banking. Dans l’Hexagone, ce seuil a été dépassé par 64,5 % des acteurs du secteur.
Le directeur régional France & Benelux de Tink, Jérôme Albus, note :
Les investissements réalisés par les institutions financières françaises montrent que l’open banking est un élément essentiel de leur stratégie globale. Dès lors, la multiplication des cas d’usage va se développer. L’open banking annonce déjà l’open financier !
Jérôme Albus.
Les institutions qui investissent dans l’open banking cherchent le plus souvent à optimiser leur parcours client (44 %), à moderniser leur architecture informatique (39 %) et à améliorer leurs process (34 %). Ces visions sont partagées par les enseignes françaises et portugaises.
Cependant, l’engagement des établissements financiers dans l’open banking est souvent limité par l’obsolescence des systèmes informatiques (33 %) et les exigences réglementaires (31 %). Néanmoins, 50 % des sondés pensent que le retour sur investissement dans le domaine est possible en moins de 4 ans. Par ailleurs, 69 % des acteurs du secteur financier en Europe espèrent amortir les dépenses en la matière dans les cinq prochaines années.
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