Étudier en France, une belle opportunité présentant également des inconvénients
Tous les ans, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) offre une bourse d’études de cinq années aux nouveaux bacheliers étrangers les plus méritants au sein des lycées français du monde entier. Pour ces étudiants, il s’agit d’une opportunité sans précédent de venir étudier en France. Mais quand l’euphorie s’estompe, les difficultés surgissent. Décryptage !
Faire des études supérieures en France, c’est un rêve que bien des étudiants étrangers veulent réaliser tout au long de leur parcours scolaire. Grâce à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et la bourse d’études Excellence-Major, 150 jeunes peuvent accéder à cette opportunité chaque année.
Il leur suffit de passer leur baccalauréat dans l’un des lycées français du monde entier et d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Cependant, déménager à des milliers de kilomètres de chez soi a son lot d’inconvénients, qu’il y ait une bourse à la clé ou non. L’aventure peut s’avérer plus éprouvante que prévue pour ces étudiants qui viennent de loin.
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Quelques mots sur la bourse Excellence-Major
Tous les ans, l’AEFE offre une bourse d’études de 5 ans aux élèves les plus méritants du baccalauréat et qui ont étudié dans l’un des 492 lycées français du monde entier. Le directeur de l’agence, Christophe Bouchard, explique :
« Ce dispositif permet à des ressortissants étrangers, qui ont passé un baccalauréat dans un des lycées français, de venir étudier pendant cinq ans en France. Nous les sélectionnons sur leur excellence académique et leur motivation, leur proposons une bourse pour préparer un master ou un diplôme de grande école ».
Christophe Bouchard.
À titre de rappel, les étrangers sont bien plus nombreux que les enfants d’expatriés français au sein de ces établissements de l’AEFE, soit 210 000 contre 140 000.
Un défi de taille pour les étudiants
Obtenir une bourse est une chose, venir étudier en France en est une autre. Chaque année, les nouveaux boursiers font face aux mêmes problématiques. Tout d’abord, il y a la question de l’acclimatation : quand on vient d’un pays africain, ce n’est pas toujours facile de s’habituer à l’hiver européen.
S’ajoute à cela la difficulté d’entrer dans une université à des dizaines de milliers de kilomètres de chez soi. Martine Breyton, qui est proviseure au sein de l’université Henri IV, se confie :
« Débarquer un baccalauréat en poche dans un pays étranger, sans sa famille, pour débuter des études supérieures, est un triple défi ».
Martine Breyton.
Par ailleurs, il faudra également trouver de manière rapide ses marques pour les différentes démarches administratives. Quand on n’a pas de repères, les choses les plus simples comme l’ouverture compte bancaire peuvent devenir de véritables casse-têtes.