Lydia ambitionne d’être le service de paiement de choix en Europe
Chaque mois, la néobanque Lydia séduit une centaine de milliers d’usagers, grâce notamment à son application de paiement mobile. Connu pour ses solutions de remboursement entre particuliers, le service est l’apanage des jeunes de moins de 30 ans. Mais la jeune pousse ne se limite pas à cette catégorie de clientèle, d’autant plus qu’elle projette de devenir le partenaire des clients européens par excellence, en enrichissant notamment ses fonctionnalités.
Transférer de l’argent à un proche, régler un achat… toutes ces opérations tendent actuellement à être effectuées au moyen d’une application mobile. Lydia, en tant que service de paiement en ligne, s’est justement lancée dans la tendance. Cette jeune pousse prévoit de démocratiser le « mobile banking » en Europe, au détriment de l’argent liquide.
Sachant que la startup totalise actuellement 1,4 million d’utilisateurs, elle a élargi ses fonctionnalités, de manière à proposer les mêmes services qu’une Fintech. En effet, dans quelques pays comme l’Angleterre, les efforts se sont avérés payants, contrairement à ce qu’il en est en Espagne.
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Sur les traces de PayPal
Avec sept années d’expérience dans le domaine du paiement par smartphone, la néobanque compte suivre l’exemple du premier intermédiaire du transfert d’argent sur le Web.
Pour dépasser son concurrent PayPal et s’imposer en tant qu’acteur privilégié, Lydia s’est donnée les moyens, en février dernier, de récolter une somme de 13 millions d’euros. Cette levée de fonds a non seulement servi à étendre son réseau, mais aussi à développer de nouveaux services. Elle a été impulsée notamment par un poids lourd de l’assurance emprunteur dans l’Hexagone.
À la conquête des clients européens
85 % des personnes qui choisissent Lydia pour la surveillance de leur compte bancaire n’ont pas encore la trentaine. Nombre de clients forment la génération 2000 et manifestent un grand intérêt pour le règlement « cashless ». La startup peut profiter de cette opportunité pour étendre son influence.
D’ailleurs, Lydia espère faire connaître ses services auprès des 500 millions d’Européens, comme le confirme le cofondateur Antoine Porte. Cette résolution passe par la conquête des consommateurs autrichiens et allemands. En tout cas, les Anglais et les Français ont déjà été séduits.
Une tirelire virtuelle et un agrégateur de comptes
Après avoir proposé des services d’appel pendant quelques années, la Fintech compte passer à la vitesse supérieure en lançant une offre haut de gamme et payante. Grâce au service Lydia Premium, les clients pourront profiter de tous les avantages que procure la MasterCard.
Hormis les services de remboursement, l’application développée par l’entreprise française permet aussi de créer une tirelire virtuelle pour financer un projet commun. Avec cet outil, il est également possible de réaliser des virements bancaires, de payer à l’aide d’un QR code et de mettre en place des paiements réguliers.