La hausse des taux d’intérêt n’a pas encore eu d’impact sur les marges de profit des banques en France
Afin de contrer la spirale inflationniste, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de durcir sa politique monétaire. Si les répercussions de la remontée des taux d’intérêt se font déjà sentir dans les autres pays membres de la zone euro, il faut dire que celle-ci n’a pas encore eu d’impact sur les marges de profit des banques en France.
Spécialisées davantage dans les crédits à taux fixe, les banques tricolores ont vu leurs marges dans l’activité de détail régresser entre juin et août. Selon les professionnels du secteur, cette situation est due aux spécificités du marché bancaire dans l’Hexagone.
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Une rude concurrence sur le marché
ImportantLa remontée des taux n’a pas ralenti les activités de crédit en France. Bien au contraire, les encours de prêts ont bondi de manière significative chez tous les grands groupes bancaires français.
Mais la concurrence rude sur le marché empêche les banques de répercuter immédiatement la hausse des taux sur les crédits qu’ils accordent aux emprunteurs.
La progression des marges de profit tend à s’essouffler chez les enseignes qui octroient un volume important de prêts à taux fixe et distribuent des produits d’épargnes réglementés, comme le livret A.
À la différence de leurs concurrentes européennes qui appliquent des taux variables, les banques tricolores ont vu baisser la valeur de leurs titres sur le marché boursier. En principe, ce sont celles qui n’ont pas misé sur la diversification qui profitent de la remontée des taux.
Pour la clientèle, le meilleur moyen d’économiser sur le coût du crédit est de choisir l’offre qui propose le taux le plus intéressant. À l’aide de notre comparateur banque, il est facile d’accéder aux offres de prêt les plus avantageuses, et aux meilleurs taux du marché.
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Nette croissance de la rémunération du Livret A
Suite à la remontée des taux d’intérêt, les banques françaises ont été contraintes de réviser à la hausse le taux de rémunération du Livret A.
En seulement quelques mois, celle-ci a enregistré une croissance de +1,5 %, en passant de 0,5 % à 2 %.
Cette évolution haussière a fait exploser les coûts chez les réseaux mutualistes, tels que les Banques populaires et les Caisses d’Épargne.