Les banques traditionnelles sont aujourd’hui contraintes de s’engager dans une phase de transformation. Pourquoi ? Parce que les nouvelles règlementations (celle qui introduit l’Open Banking ou encore celles relatives à la sécurisation des données des clients) et la concurrence accrue des FinTechs les y obligent. Elles doivent adopter un nouveau modèle de fonctionnement pour ne pas perdre leurs parts de marché. Gros plans !
L’irruption des FinTechs sur le marché bancaire insuffle un vent de renouveau sur le secteur. Si auparavant, ces jeunes pousses spécialisées dans les technologies financières n’étaient pas perçues comme une menace par les banques traditionnelles, ces dernières commencent, depuis quelque temps, à s’inquiéter.
En effet, positionnées sur des marchés de niche à leur début, les FinTechs séduisent désormais davantage de consommateurs avec leurs offres innovantes.
De Yomoni, qui suscite l’intérêt des consommateurs avec son robo-advisor et sa solution de gestion d’épargne en ligne, jusqu’à Smartbees, une plateforme d’investissement consacrée aux 25 à 35 ans, les FinTechs se multiplient et se développent de plus en plus. Et il faut reconnaître que les règlementations sont favorables à leur essor.
Avec l’entrée en vigueur de la directive DSP2 dès janvier 2018, les banques seront contraintes de partager avec les acteurs tiers une partie de leurs données, notamment l’accès aux comptes de leurs usagers. Concrètement, cette entrée du secteur bancaire dans l’ère de l’Open Banking signifie que les cdes API, aux services des banques.
Outre cette mesure, d’autres règlementations nationales et internationales compliquent la tâche des banques dans la réalisation de leurs activités. Il est notamment fait référence à la loi Sarbanes Oxley qui encadre plus sévèrement la protection, la sécurisation et le stockage de l’information par les banques cotées en bourse.
C’est également le cas des Accords de Bâle qui prévoient, entre autres, de lourdes amendes pour les banques qui ne respectent pas les règles de protection informatiques qu’ils ont introduit.
De leur côté, les FinTechs sont pour l’instant peu règlementées et sont soumises à peu de contraintes en matière de protection de données.
Face au durcissement des règlementations et à l’intensification de la concurrence des FinTechs, les banques traditionnelles doivent se réinventer. Certaines enseignes ont déjà amorcé leur riposte en nouant des partenariats avec d’autres acteurs financiers (c’est le cas par exemple du Crédit Mutuel Arkéa qui collabore avec Apple Pay), en rachetant des FinTechs ou en créant des fonds d’investissement.
Pour les établissements bancaires, l’idée est généralement de favoriser l’innovation (afin de renforcer leurs compétences numériques et informatiques) ainsi que d’optimiser leur efficacité opérationnelle et organisationnelle. Il s’agit pour ces derniers de concevoir et d’adopter de nouveaux modèles économiques, de lancer de nouveaux produits et services destinés à enrichir l’expérience client.
IDC estime qu’en 2019, les investissements mondiaux pour les technologies de transformation numérique augmenteront de 16,8% chaque année pour atteindre plus de 2,1 milliards de dollars en 2019.
Pour ne pas sombrer face à la concurrence sur le marché, les enseignes bancaires sont plus que jamais contraintes d’optimiser l’expérience client des usagers.
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