Un pas de plus vers la technologie
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Brexit, DSP2 et paiement digital, les innovations de ces dernières années ont déjà assez mouvementé le secteur bancaire. 2017 n’en risque pas moins.
Pour le secteur bancaire, les années précédentes ont été marquées par de nombreux changements, tant sur le plan technique que sur le plan théorique. L’adoption de diverses lois, la mise en place de nouveaux systèmes, tout cela a complètement chamboulé le domaine financier. Mais la liste n’est pas encore terminée, et d’autres changements vont encore s’opérer au cours de l’année 2017.
La technologie débarque dans le domaine bancaire en imposant une nouvelle sorte de dispositif de paiement digital et la mise en place de la Blockchain, une base de données sécurisée pour enregistrer qui enregistre l’historique de toutes les opérations des clients.
Parallèlement, la directive sur les services de paiement a été adoptée, et la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne a été officialisée par la signature du Brexit. Tout cela a créé un certain bouleversement dans le monde financier. Mais les années qui suivent, notamment l’année 2017, risque encore d’apporter d’autres changements, surtout dans le domaine banquier.
Une législation en faveur des Fintech et Regtech
Étant donné les réglementations qui encadrent l’industrie financière, il n’est pas surprenant que le secteur ne puisse pas délibérément s’ouvrir à des innovations importantes. Ce qui, également, devient un obstacle pour les nouveaux acteurs qui envisagent d’intégrer le milieu.
Ainsi, les régulateurs devraient envisager la mise en place d’une législation plus adéquate, permettant aux Fintech et Regtech de limiter les risques, sans pour autant freiner leur esprit d’innovation. En effet, car les changements apportés par ces nouveaux acteurs technologiques permettent la mise en place de processus plus simplifiés, qui ne sauraient être appliqués sans une certaine standardisation.
Une réglementation plus allégée provoquera aussi le dynamisme du marché tout en offrant un meilleur environnement à la concurrence, comme c’est le cas avec la directive européenne DSP2. Et pour la France, une division FIC (FinTech, Innovation et compétitivité) a été créée par l’AMF pour « identifier les enjeux en matière de compétitivité et de régulation ».
La technologie prend sa place
Le Cloud constitue une alternative de sécurisation incontournable pour le secteur bancaire, tout en lui procurant des bénéfices considérables. Parallèlement, la popularité des appareils connectés, tels que les smartphones et les tablettes oblige les acteurs bancaires à trouver des solutions pour la mise en place de nouveau dispositif de paiement adapté à ces outils.
Les banques se ruent vers le Cloud et de PaaS pour offrir un maximum de sécurité à leurs clients en ayant un pouvoir de contrôle absolu sur leurs données personnelles. C’est aussi un très bon moyen pour les entités bancaires de se frayer un chemin pour trouver de nouveaux marchés. Ce qui a l’avantage de nourrir la compétitivité entre les enseignes.
D’ici 2021, le marché du Cloud envisage d’atteindre un chiffre d’affaires de 2941 milliards de dollars, en enregistrant un taux de croissance annuelle de 24 4% de 2016 à 2021. Mais les usagers doivent toutefois recourir à un comparateur banque pour connaitre les meilleures offres. En outre, les géants de la technologie, tels qu’Apple et Facebook, ont su tirer profit de l’essor notable des smartphones, en mettant en place des services destinés au paiement à distance.