Le secteur bancaire belge se fortifie après la crise
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Les banques belges sont en train de se relever après les récents événements (chutes de Dexia et de Fortis) qui ont chamboulé le secteur.
Si l'année 2008 semble être assez loin pour certains secteurs, elle reste une période décisive pour les banques belges. Cependant, à la différence des établissements italiens, ces dernières ont su remonter la pente. La chute des deux géants Dexia et Fortis a eu de sérieuses répercussions dans le domaine.
D'ailleurs, les circonstances concernant le déclin des deux entreprises semblent être assez alarmantes. Tandis que la seconde s'est retrouvée piégée par la fameuse crise des subprimes après l'acquisition ABN AMRO (une structure néerlandaise), la première a été forcée d'abandonner après la récession engendrée par les dettes souveraines dans la zone euro.
Les leçons du passé
L'internationalisation est le premier facteur qui a poussé de nombreuses banques européennes et notamment celles de La Belgique à s'investir dans de nombreux projets d'acquisition. Mais selon certains analystes, les établissements ont vu trop grand. La démarche est même considérée comme une mégalomanie.
Au début et selon les avis des responsables, les initiatives auraient dû générés de bons résultats. Ce qui est le cas si l'on ne considérait que le contexte et la structure des entreprises même si la menace de la crise pesait lourd sur l'avenir des banques.
Pratiquement, l’échec résulterait de mauvais choix et d'une stratégie mal orientée. Bien sûr, les statistiques étaient en faveur de la Belge. Mais au lieu de s'élargir vers l'étranger, le pays a vu ses banques acquises par des structures internationales (un taux d'acquisition passant de 69 à 82 %). Enfin, la baisse continuelle du taux d'intérêt pénalisait réellement les petites structures.
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Une nouvelle période de croissance
Actuellement, les activités reprennent. Le secteur bancaire du pays s'émerge et reprend sa place dans l'économie et aux côtés des clients. On constate, par exemple, que l'octroi de crédits aux entreprises est passé de 107 à 120 milliards après la crise de 2008. Dans le cas des ménages, le niveau frôle les 206 milliards d'euros.
Et puisque la rentabilité des investissements est un autre facteur comparateur banque, celle sur les capitaux propres s'améliore et atteint un taux exceptionnel de 10 % en 2015. L'Autorité bancaire européenne (EBA) a aussi fait remarquer que les établissements bancaires belges s'affichent en sixième place dans la liste des banques disposant de forts ratios moyens de solvabilité.
Les fameuses banques systémiques (dont Investar Argenta, AXA Banque et Bank Carnegie Mellon) présentent un indice moyen de plus de 16 %.