
Malgré un contexte économique incertain et les déboires de certaines institutions bancaires, Société Générale annonce des bénéfices supérieurs aux attentes. Son bénéfice net a enregistré une hausse de +5,7 % sur un an, dépassant ainsi les prévisions des analystes. Le directeur général se félicite de ces résultats solides et performances commerciales.
Important Les activités de financement et d’investissement ont stimulé la croissance, avec un bénéfice net presque doublé malgré un chiffre d’affaires stable. Les réseaux internationaux de banque de détail ont également affiché de solides performances, avec un chiffre d’affaires et un bénéfice net en hausse.
Cependant, la banque de détail en France a rencontré des difficultés, avec une marge nette d’intérêt en baisse et un résultat divisé par près de 2,5.
Société Générale poursuit sa transformation en fusionnant avec Crédit du Nord et prévoit de transférer les clients ce week-end, tandis que Boursorama, sa banque en ligne, a atteint son niveau de rentabilité.
Malgré ses résultats globaux satisfaisants, la banque française a été impactée par les turbulences du premier trimestre, en particulier lors de la faillite de la banque américaine SVB. Connue pour son financement des start-ups technologiques et classée 16e en termes d’actifs, cette dernière a été rachetée par First Citizens après avoir subi des retraits massifs de clients et des échecs dans ses levées de fonds.
Alors que BNP Paribas et Crédit Agricole SA ont vu leurs cours boursiers augmenter depuis le début de l’année, le cours de clôture de Société Générale affichait une baisse de -7 % par rapport au 1er janvier.
Important Société Générale a également été perquisitionnée fin mars dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier portant sur des pratiques fiscales douteuses, surnommées l’affaire des "cumcum". Ces manœuvres autour des dividendes auraient coûté plus d’un milliard d’euros à l’administration fiscale.
Les établissements bancaires impliqués sont soupçonnés d’avoir joué un rôle d’intermédiaire dans cette combine, en profitant d’une lacune légale pour échapper à l’imposition des dividendes aux détenteurs étrangers d’actions de sociétés françaises cotées.