Selon le dernier rapport de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiements de la Banque de France (OSMP), le nombre et le montant de paiements mobile sans contact ont progressé de plus de 130% au premier semestre 2022. Le paiement mobile représente 51% des montants de fraude pour les paiements sans contact.
Les paiements via Apple Pay, Google Pay ou encore Samsung Pay, ont de plus en plus la cote en France. Selon l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiements (OSMP) de la Banque de France publié le 16 mai, les flux de paiements sans contact via un téléphone portable ont progressé de 131,5 % au premier semestre 2022.
Preuve de leur succès, “le nombre de transactions sur mobile au premier semestre 2022 avoisine déjà celui observé sur l’ensemble de l’année 2021 : 330 millions contre 357 millions l’année précédente, rapporte l’Observatoire. Quant aux montants réglés via ce type de moyen de paiement, ils ont progressé de 135,7 % sur la même période.
Sans surprise, ceux qui sont le plus séduits par le paiement mobile sont les plus jeunes. En effet, “les moins de 35 ans sont 29 % à y recourir régulièrement”, soulignent les Echos. Alors certes, le paiement mobile représente seulement 4,6% de l'ensemble des paiements par carte sans contact, et 9,9% des montants échangés via le sans contact.
Pour autant, “il représente 51% des montants de fraude” pour les paiements sans contact au premier semestre 2022, affirme l’OSMP. Alors que parallèlement, sur cette même période, “le taux de fraude sur les cartes françaises continue de reculer de 0,059% à 0,055%”, indique-t-il. Et ce, grâce notamment à la mise en œuvre des règles d’authentification forte sur les paiements sur internet, telles que prévues par la deuxième directive européenne sur les services de paiement (DSP2) appliquée en 2019.
Bien que ces règles s’appliquent aussi aux paiements mobiles, ces derniers s’avèrent pourtant particulièrement exposés aux fraudeurs. “La plupart des cas de fraudes associés à ce mode de paiement sont liés à la configuration de cartes bancaires volées ou usurpées sur des portefeuilles mobiles, ou « wallets »”, expliquent les Echos.
En effet, au moment de l'enrôlement de la carte bancaire dans le portefeuille électronique Apple Pay ou Google Pay, par exemple, l’escroc qui aura réussi à rassembler des informations sur l'utilisateur (numéro de téléphone, email, nom de banque…) va essayer de faire activer à distance sa carte bancaire dans son smartphone. Il ne restera au fraudeur qu’à s’en servir pour régler ses achats.
Face à ces arnaques, l’Observatoire a assuré qu’il veillerait à ce que “les émetteurs et solutions de paiement mobile qui seraient encore non conformes fassent évoluer rapidement leurs procédures d’enrôlement”. Car comme l’a rappelé récemment l’Autorité bancaire européenne, “l’enrôlement d’une carte dans un portefeuille mobile est conditionné à une authentification forte préalable et systématique du porteur sous la responsabilité de l’émetteur”.
Si cette authentification forte n’a pas eu lieu, l’Observatoire explique que l’établissement teneur de compte est tenu de rembourser son titulaire sans délai, dès lors que ce dernier a bien contesté le paiement litigieux. C’est-à-dire “au plus tard à la fin du premier jour ouvré après réception de cette contestation”, rappelle l’OSMP. A cette fin, l’Observatoire a publié un document visant à expliquer aux acteurs concernés les modalités de remboursement des opérations de paiement frauduleuses.
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