Le compte à terme : une mine d’or sous-exploité
Avec la crise sanitaire, les ménages jouent la carte de la prudence. Étant donné le contexte sanitaire actuel et les nombreuses incertitudes qui pèsent sur le marché du travail, et plus globalement, sur l’économie, les Français semblent plus que jamais privilégier la thésaurisation à la consommation. La preuve en est avec le montant de l’épargne qui a atteint des niveaux record en 2020. Malheureusement, les épargnants ont du mal à faire fructifier leur capital.
Une épargne qui n’est pas utilisée à bon escient
La crise aura au moins permis aux ménages de mettre de l’argent de côté, même s’il s’agit plus d’une épargne forcée. Le confinement, la fermeture des commerces, des restaurants et des centres de loisirs (salles de spectacle, parcs d’attractions, cinéma…) sont autant de facteurs qui ont contribué à diminuer les dépenses. Mais il existe également une forte volonté de se constituer un fonds de sécurité de la part des Français ; la fin de la crise et ses conséquences étant toujours un mystère.
ImportantSeul problème : les ménages font parfois fausse route sur la manière dont ils utilisent leur bas de laine. Certains conservent les liquidités chez eux, d’autres déposent les sommes économisées sur un compte bancaire. Dans les deux cas, l’épargne reste dormante, c’est-à-dire qu’elle ne gagne pas en valeur alors qu’en parallèle, l’inflation continue.
Pourquoi le CAT est-il presque tombé dans l’oubli ?
Aujourd’hui, les épargnants cherchent à placer leur argent, mais veulent à tout prix minimiser les risques. Les plus ambitieux investissent dans l’immobilier, valeur refuge par excellence. D’autres, moins téméraires, se tournent plus volontiers vers le Livret A, en dépit du très faible rendement de ce dernier.
Pourtant, il existe un placement avec, à peu près, le même niveau de risque, mais avec un rendement beaucoup plus conséquent. Il s’agit du compte à terme (CAT).
ImportantSi le CAT ne compte pas autant d’adeptes qu’il ne devrait, c’est en partie parce que les établissements bancaires sont, actuellement, peu enclins à le proposer. En effet, comme le principe consiste à placer l’argent à la banque pendant une période convenue, celle-ci se retrouve avec un excédent de capital, dont elle ne sait pas quoi faire. Les emprunts immobiliers se font en effet rares (à cause de la crise), alors que le dépôt auprès de la BCE devient de plus en plus onéreux.
S’ils sont intéressés par le CAT, les épargnants doivent plutôt se tourner vers certains organismes spécialisés, lesquels sont toujours en quête de capitaux pour alimenter leurs offres, à l’image de Renault qui propose des crédits auto ou des financements de type LOA ou LLD par l’intermédiaire de RCI Bank.
Pour information, le placement à terme peut rapporter jusqu’à 0,9 % d’intérêt brut à l’année.