Les Bourses européennes plongent dans le vide en entraînant les banques et les géants pétroliers dans leur chute
Le 2 mars 2020 a laissé un souvenir amer aux acteurs bancaires et à la filière pétrolière qui pourraient qualifier ce jour de lundi noir. La date où ils ont eu à faire face à une situation des plus désavantageuses pour la première fois depuis des années en voyant les bourses européennes plonger dans le vide.
CAC 40, SBF 120, VIX, Stoxx… la dégringolade était au rendez-vous auprès des Bourses européennes à la date du 2 mars 2020 en notant que la chute a été des plus sévères si l’on en croit l’intensité. Soit, une perturbation qui concerne directement les établissements bancaires et les géants pétroliers qui ont vu leur valeur tomber au plus bas.
Dans ce domaine, tout indique que les enseignes françaises ont particulièrement souffert si ce n’est que d’énumérer Crédit Agricole, Société Générale, Total ou BNP Paribas. Autant d’entreprises qui subissent les impacts du coronavirus et de l’effondrement récent du prix du pétrole.
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Des adversaires de taille
Épidémie du coronavirus et choc pétrolier, en voilà deux adversaires de taille pour les établissements bancaires et les compagnies pétrolières qui s’en retrouvent fortement malmenés. Pour le dire, il suffit de porter un regard sur les Bourses européennes qui éprouvaient beaucoup de peines à coter.
Tout simplement parce que les valeurs les plus exposées aux attaques jumelées de ces éléments ont fini par se retrouver au fond d’un gouffre en enregistrant des pertes considérables.
Dans ce sens, Vix, l’indice de la peur mesurant la volatilité à Wall Street a reculé de 40 points pour se retrouver à mi-chemin du pic enregistré en 2008 qui était de 80 points. De son côté, le CAC 40 a fait penser à l’effondrement drastique affiché au lendemain du vote du Brexit du 24 juin 2016 en chutant de 7,35%. Pareille situation pour le Brent, sauf que pour ce dernier, ce taux s’est élevé à 21,71% ramenant le prix du baril à 35,44 dollars.
Les enseignes françaises n’étaient pas épargnées
Pour les acteurs boursiers, la chute des cours rime avec perte considérable notamment pour les valeurs les plus exposées qui, pour le cas du lundi 2 mars dernier, concernaient le secteur bancaire et pétrolier en notant que dans ce domaine, les enseignes françaises n’étaient pas épargnées.
Une comparaison des banques a par exemple permis de découvrir que Crédit Agricole, Société Générale et BNP Paribas figuraient dans la liste avec une perte estimée entre 9 et 14%. À Alexandre Baradez, stratège chez IG d’en expliquer la raison en faisant valoir que :
Elles souffrent à la fois de la faiblesse des taux, elles portent le risque de défaut des entreprises, qui se sont beaucoup endettées ces dernières années, et elles sont largement exposées à l’Italie.
Alexandre Baradez.
En parlant d’Italie, il faut souligner que les établissements financiers y ont perdu plus 15% si l’on se réfère à l’indice paneuropéen Stoxx étudiant le secteur.
Du côté de la filière pétrolière, l’on peut citer :
- CGG abandonne ;
- Vallourec plonge ;
- TechnipFMC ;
- Total.
Des opérateurs qui ont respectivement enregistré des reculs de valeurs de 30%, de 20%, de 18% et de 12% en notant que pour Total, il s’agit là de plus forte chute en deux décennies. À préciser également qu’au niveau de l’Europe, l’indice Stoxx du pétrole s’est effondré de plus de 15%.
