Les « challengers banks » poursuivent leur croissance
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Publié le par Meilleurtaux Banques
En France, l’arrivée d’Orange Bank est prévue pour la rentrée. Les banques s’apprêtent alors à faire face à un concurrent de taille. Par ailleurs, l’agence de notation américaine Standard & Poor's (S&P) a récemment publié un rapport affirmant qu’au Royaume-Uni, les « challengers banks » se sont également appropriées une part considérable du marché des prêts.
Pour certaines « challengers banks » telles qu’Aldermore et Shawbrook, l’encours de crédit a augmenté de 20% de 2014 à 2016, d’après les chiffres publiés par la S&P. Elles concurrencent directement les banques classiques. Les néobanques révolutionnent également le secteur bancaire.
Notons en outre qu’il est possible d’effectuer une comparaison de banques en ligne afin de découvrir les établissements bancaires proposant les offres les plus intéressantes sur le marché. En effet, cet outil permet à un internaute de dénicher facilement celle qui correspond exactement à ses attentes. Celui-ci aura rapidement accès à des informations sur les tarifs et les services.
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Le secteur bancaire au Royaume-Uni
À la fin de l’année 2016, les plus grandes banques « challengers » du Royaume-Uni détenaient un encours de crédit de 305 milliards de livres, soit 335 milliards d’euros. Il est déjà plus élevé que celui de HBSC qui s’établit à 275 milliards de livres. Quant à celui de RBS, il est de 327 milliards de livres.
Parmi les « challengers banks », on retrouve Virgin Money, Tesco ou encore One Savings Bank. Elles sont directement en compétition avec les grands prêteurs historiques. Aurélie L'Hostis, analyste au sein du cabinet d'études Forrester Research à Londres, estime que :
Les banques « challengers » les plus sophistiquées sont « intelligentes » : à partir de l'analyse des données, elles utilisent le « machine learning » pour offrir au client des recommandations personnalisées et lui fournir des informations contextuelles en temps réel. Par ailleurs, les plus innovantes sont celles disposant d'une architecture ouverte qui leur permet d'agréger des briques technologiques construites par des tiers, comme les Fintech.
Aurélie L'Hostis.
Qu’en est-il des banques digitales ?
Les banques britanniques font en même temps face à l’émergence des néobanques telles que Starling Bank, Atom Bank, Monzo, Tandem Bank, etc. Ces nouveaux acteurs sont parvenus à acquérir des licences bancaires.
Actuellement, ils s’implantent progressivement en Europe. Ils se distinguent de la concurrence par une nouvelle expérience utilisateur et des offres entièrement digitales. Aurélie L'Hostis explique en effet que :
L'écart pourrait même se creuser entre les banques numériques elles-mêmes. À titre d’exemple, des acteurs comme Starling Bank au Royaume-Uni ou N26 en Allemagne, ont très vite pris conscience des opportunités que représentent « l'open banking » et l'application de la future directive européenne DSP2 qui encadrera les services de paiement et imposera de nouvelles obligations aux banques en termes de communication de leurs données. Les néobanques ont su les exploiter grâce à leur stratégie de plateforme de services financiers.
Aurélie L'Hostis.
En outre, rappelons qu’un comparatif banque donne la possibilité de trouver la banque présentant le meilleur rapport qualité-prix sur le marché.