Crédit Mutuel Arkéa enregistre des résultats à la hauteur de ses ambitions
- Détails
-
Publié le par Meilleurtaux Banques
Battant de nouveaux records, les résultats financiers du groupe CM Arkéa pour 2016 viennent valider le modèle économique de la banque mutualiste bretonne et sa stratégie de développement vers le digital. Considérant la banque centralisée comme une banque du passé, CM Arkéa légitime sa volonté d’autonomie vis-à-vis de la Confédération nationale du Crédit Mutuel par l’importance accordée à ses clients actionnaires.
Un modèle économique qui fait ses preuves
En pleine période de doute des acteurs traditionnels du secteur bancaire, le groupe breton CM Arkéa vient de présenter des résultats financiers pour 2016 qui atteignent de nouveaux records. Son produit net bancassurance annuel progresse de +4,1 %, pour se chiffrer à un pic historique de 1,85 milliard d’euros. Son résultat net part du groupe dépasse pour la première fois la barre des 300 millions d’euros, pour atteindre 336 millions, en augmentation de + 13,5 %.
Le Président du groupe, Jean-Pierre Denis, se félicite également d’un ratio de solvabilité de 15,3 %, bien au-dessus des exigences réglementaires, et déclare disposer de 19 milliards d’euros de liquidités disponibles en excédant à fin 2016.
Le groupe affiche un portefeuille de quatre millions de clients, renforcé par les 230 000 clients de Keytrade Bank, leader de la banque en ligne en Belgique, racheté en 2016. Poursuivant ainsi son virage digital, ce rachat positionne sa filiale spécialisée Fortuneo en très bonne place dans le classement de comparateur de banque.
Je compare les offres bancaires
Une indépendance revendiquée
Pour Jean-Pierre Denis, ces résultats positifs légitiment sa stratégie de proximité et d’innovation. Avec le soutien de ses clients actionnaires et de ses caisses locales, CM Arkéa ne voit donc pas de raison de changer de cap dans son conflit d’intérêts avec la Confédération nationale du Crédit Mutuel.
Pour son président, « la banque centralisée, c’est du passé » et il souhaite maintenir les centres de décision en Bretagne, quitte à se séparer du groupe Crédit Mutuel. Sur le plan juridique, le Conseil d’État devrait trancher, au cours du deuxième semestre 2017, sur la question de la solidarité financière, un mécanisme national rejeté par CM Arkéa, qui refuse d’être solidaire avec le Crédit Mutuel de l’est, accusé d’avoir pris le contrôle de la Confédération.