En Suisse, les banques privées peinent à se relever des difficultés auxquelles elles font face. Des experts issus du cabinet KPMG soulignent ainsi que le pays risque de voir la disparition d’une quarantaine d’établissements dans les prochaines années. Seuls quelques-uns parviennent en effet à une marge opérationnelle satisfaisante. La plupart connaissent une baisse de performances.
8 banques ont disparu du paysage bancaire suisse au cours de ces 18 derniers mois. Une cessation d’activité qui pourrait se poursuivre dans les années à venir selon les estimations des experts du cabinet KPMG.
Cette situation est en partie due à un déclin que connaît le marché bancaire suisse depuis 2018. Frappées par cette instabilité, seul un tiers des banques privées ont pu optimiser leur ratio coûts/revenus. De même, une amélioration de la marge opérationnelle a été constatée chez 39 % d’entre elles uniquement.
Afin d’optimiser à nouveau leur croissance, un changement de leur modèle économique est nécessaire selon les experts de KPMG.
À travers cette analyse portant sur le marché suisse, le cabinet KPMG relève une baisse de performances non moins importante chez un tiers des banques privées. Afin de relancer leur croissance, le cabinet avance la solution de la fusion-acquisition. Encore faut-il que la taille des banques qui s’engagent dans cette opération soit assez importante.
Par exemple, deux établissements qui disposent chacun d’un milliard de francs suisses ne verront pas de véritable changement de situation s’ils décident de s’associer. En revanche, deux banques, qui comptent respectivement 20 et 30 milliards d’actifs sous gestion, auront une chance de se développer grâce à une fusion.
La technologie pourrait également les aider à améliorer leur offre et leur positionnement sur le marché. Christian Hertmann, expert du cabinet KPMG, met toutefois en garde contre une surestimation des apports de la digitalisation dans le cadre de la gestion de fortune. Elle peut en effet contribuer au développement du secteur, avec notamment les services proposés par les néobanques et les robots-conseillers, sans pour autant garantir la croissance.
Une autre stratégie plus radicale consiste également à fermer l’établissement. Le changement de banque est ainsi inévitable pour les clients. Mais il est possible de convenir de la reprise de la clientèle avec un autre établissement. Si la banque souhaite en revanche échapper à une telle décision, elle doit se doter d’une stratégie appropriée, qui lui permet à nouveau d’améliorer sa rentabilité.
L’absence d’une telle stratégie est d’ailleurs soulignée dans le rapport de KPMG comme étant à l’origine du déclin des banques suisses. Cette analyse démontre également qu’elles ne sont pas parvenues à un modèle économique permettant d’optimiser leur croissance.
Les experts du cabinet espèrent néanmoins une amélioration du taux de consolidation dans les années à venir, compte tenu du contexte plus ou moins critique. Depuis le début de cette décennie, la Suisse a en effet vu la disparition d’une soixantaine d’établissements bancaires. Au nombre de 163 il y a 10 ans, ils ne sont plus que 101 aujourd’hui.
Par ailleurs, un tiers des banques privées suisses se retrouvent actuellement avec des performances jugées faibles. Rien que l’année dernière, parmi la trentaine d’enseignes en difficultés de croissance, 16 ont subi des pertes opérationnelles. D’après les experts de KPMG, si cette baisse se poursuit, il n’existera plus qu’une soixantaine d’établissements en 2025.
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