FairMoney ambitionne de devenir leader du mobile banking dans les marchés émergents

capture ecran du site de FairMoney

Créée en 2017, la Fintech française FairMoney se démarque par l’utilisation des données alternatives provenant des smartphones pour proposer des microcrédits dans des pays émergents comme le Nigeria. La banque mobile compte actuellement plus de 200 000 utilisateurs. Elle a récemment annoncé une nouvelle levée de fonds pour accélérer son développement sur ces marchés.

La start-up FairMoney a été fondée par Nicolas Berthozat, Matthieu Gendreau, précédemment lead développeur chez PriceMatch, et Laurin Hainy, ancien PDG du Studio VC et de Venture builder.

Depuis ses débuts, la banque mobile souhaitait faciliter l’accès au crédit dans les marchés émergents. Elle y est parvenue grâce à un système de souscription et de notation automatique permettant de débloquer des fonds en quelques minutes.

Afin de soutenir son expansion, FairMoney a levé 10 millions d’euros auprès d’investisseurs célèbres comme Flourish Ventures, Speedinvest, Newfund, Le Studio VC et les associés de DST Global. Ces derniers sont notamment connus pour avoir investi très tôt dans Facebook, Airbnb, Chime, Revolut, Nubank, etc.

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Des algorithmes pour connaître la solvabilité des clients

D’après la Banque mondiale, les services financiers, et surtout le crédit, sont peu accessibles pour plus de 2 milliards de personnes à l’échelle mondiale. Cette situation est notamment due à la grande difficulté à analyser leur solvabilité.

Afin de connaître les capacités de remboursement d’une personne, FairMoney se sert d’un algorithme propriétaire traitant les données des smartphones grâce aux techniques de machine learning. En moyenne, les crédits octroyés sont de l’ordre de 30 euros.

Toutefois, les demandeurs peuvent obtenir jusqu’à 400 euros avec le temps, en fonction de leurs bons comportements en matière de remboursement.

Comme l’explique le CEO de la start-up, Laurin Hainy :

« Le savoir-faire au cœur du succès de FairMoney est sa capacité à noter les clients à partir de données auxquelles les banques traditionnelles n’ont pas accès ou ne comprennent pas. C’est ainsi que nous parvenons à inclure un nouveau segment de clientèle dans le système financier ».

Laurin Hainy.

Grâce à sa dernière levée de fonds, FairMoney prévoit d’accélérer l’expansion de son offre dans les marchés émergents durant les prochaines années. En effet, le Nigeria et les pays frontaliers affichent actuellement des progressions phénoménales.

Selon la jeune pousse, l’Asie du Sud-est affiche également le même potentiel de croissance. D’ailleurs, ses investisseurs tendent à confirmer cette analyse en se basant sur leur expérience dans le secteur. Le directeur d’investissement chez Flourish Ventures, Ameya Upadhyay, note :

« Après avoir accompagné des banques digitales aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Amérique latine et en Asie du sud, nous sommes heureux d’apporter notre soutien à l’une des premières sociétés à apporter ce modèle à l’Afrique ».

Ameya Upadhyay.

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Une offre ajustée aux pays émergents

Pour de nombreux consommateurs, le refus d’un crédit ou l’inéligibilité à certaines offres peuvent justifier un changement de banque. Cependant, les banques traditionnelles ont généralement tendance à délaisser certaines populations en raison du manque d’informations fiables, de divers soucis matériels, etc.

Après le crédit, FairMoney ambitionne ainsi de concevoir une offre bancaire complète (compte courant, épargne, paiement, transfert d’argent, etc.) dédiée aux clients négligés par les établissements financiers classiques dans les pays émergents. D’ailleurs, la start-up a récemment lancé une application permettant à l’utilisateur d’effectuer la plupart des paiements réguliers (électricité, téléphone, etc.).

L’outil numérique recense déjà 400 opérations par jour. Elle compte lancer son compte d’épargne et son wallet mobile dans un futur proche.

Selon le PDG de FairMoney, Laurin Hainy :

« Notre objectif est de proposer à nos clients un guichet unique bancaire le plus simple d’utilisation possible. Nous avons commencé par une offre de crédit à destination des petits entrepreneurs (+60 % des prêts) et des particuliers afin de résoudre leurs besoins financiers. Avec cette levée de fonds, nous allons élargir rapidement notre gamme de services ».

Laurin Hainy.

D’autre part, d’après les spécialistes, les consommateurs de services bancaires deviendront de plus en plus exigeants à l’avenir. Plus que de simples produits financiers, les banquiers devront ainsi proposer une prestation complète d’accompagnement et devenir des mentors pour les clients. FairMoney l’a bien compris et travaille sur cette formule dans les marchés émergents.

Comme le souligne Ameya Upadhyay de Flourish Ventures :

« (…) Nous voyons dans FairMoney une opportunité formidable : la société combine une infrastructure bancaire d’excellence et une priorité absolue à la satisfaction client ».

Ameya Upadhyay.

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