2019 est une année difficile pour les banques européennes

La BCE

Les difficultés risquent de se poursuivre cette année encore pour les banques européennes. Elles doivent en effet faire face aux répercussions de la politique monétaire appliquée par la Banque centrale européenne (BCE) et aux nouvelles réglementations, qui ne sont pas sans conséquence sur leurs activités, alors que leur taux de croissance est déjà au plus bas.

Certes, les banques européennes ont dû faire face à la baisse de leurs rendements ces dernières années. Néanmoins, elles espéraient que la situation s’améliore cette année. Les résultats montrent cependant une tout autre réalité.

Les difficultés, conséquences de la crise financière et de la politique de taux négatifs, perdurent en effet jusqu’à aujourd’hui. De plus, le contexte économique est loin d’être favorable à leur croissance.

Les taux d’intérêt risquent ainsi de baisser davantage, alors que la concurrence tend à s’accentuer. La Réserve fédérale américaine a déjà annoncé la chute des taux d’intérêt cette année. Cette baisse risque également d’affecter les banques européennes.

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Une croissance au ralenti

La situation continue de se dégrader pour les banques européennes. Avant la crise financière, elles parvenaient à réaliser une croissance de 5 à 6 % chaque année. Mais depuis 5 ans, la plus forte croissance atteinte par l’industrie bancaire est 2 % selon le cabinet McKinsey. Cette tendance à la baisse a plusieurs explications.

En premier lieu, l’application de nouvelles réglementations ces dernières années, à l’instar du RGPD relatif à l’utilisation des données personnelles, la DSP2 concernant les paiements ou la MiFID II pour les marchés financiers. À celles-ci s’ajoutent les évolutions comptables en matière de capitaux (IFRS 16) ainsi que les règles prudentielles instaurées par les accords de Bâle III, qui augmentent de 24 % en moyenne les exigences en capital.

Cette convention risque de diminuer la compétitivité et la rentabilité des banques européennes face aux acteurs américains, qui seront confrontés à une hausse de 1,5 % seulement quant aux exigences en capital.

Ce durcissement des règles résulte en partie de la crise, car les autorités restent vigilantes et renforcent davantage le cadre réglementaire afin d’éviter les dérives qui pourront avoir lieu dans l’industrie bancaire. En France par exemple, les banques ont déjà vu leurs fonds propres doubler depuis la crise jusqu’en 2016, s’élevant à 296 milliards d’euros d’après la Banque de France.

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Des conjonctures déterminantes

Toujours en termes de compétitivité, d’autres défis attendent les banques européennes, dont celui relatif à la révolution technologique menace leur statut d’intermédiaire financier. En effet, le développement de la technologie, associé à l’évolution des réglementations, ouvre le marché à d’autres acteurs qui participent à l’intermédiation bancaire.

À l’exemple des néobanques comme Revolut ou N26 qui remplissent désormais cette fonction pour les banques de détail, ainsi que des plateformes comme PayPal, Alipay, Stripe ou Facebook avec Calibra. Les clients risquent-ils alors de changer de banque pour migrer vers ces structures nouvelle génération ?

Selon les estimations d’A.T. Kearney, entre 50 et 85 millions d’Européens souscriront une offre auprès de ces néobanques d’ici 2023. Cela représente près de 20 % des individus de plus de 14 ans. Afin de faire face à cette nouvelle concurrence, les banques traditionnelles devront mettre en place de nouveaux partenariats ou renouveler leur offre.

Mais ces derniers temps, elles se trouvent dans une position compliquée, avec les lourdes amendes qui résultent de la crise des subprimes et des manipulations des indices boursiers (Libor et Euribor). De plus, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et les fraudes fiscales, les autorités européennes et américaines surveillent de près leurs actions. Dans la liste figurent notamment :

  • UBS ;
  • HSBC ;
  • Danske Bank ;
  • ABN AMRO.

La BCE à l’origine de la crise ?

Les banques devront également trouver un moyen de faire face à la politique de taux négatifs appliquée par la BCE. En effet, à cause du Quantitative easing, les établissements qui génèrent du crédit à long terme au moyen d’une ressource à court terme voient leurs marges diminuer. De même, la politique de la BCE tend à favoriser la baisse du taux de dépôts négatif appliqué sur les réserves excédentaires des banques.

Pour le moment, seuls les dépôts des clients entreprises ont été soumis à ces taux négatifs. Cependant, les clients particuliers peuvent aussi en être affectés, notamment ceux qui effectuent des dépôts importants.

Dans un contexte où l’argent est quasiment gratuit, il est devenu difficile de réaliser des bénéfices. Et pourtant, la hausse du coût du risque pèsera également sur les banques européennes. Ces dernières années, avec la politique monétaire de la BCE, le coût du risque est resté extraordinairement bas. Les banques ne risquaient donc aucune faillite et les prêts étaient rares.

Mais le marché est incertain, comme l’a montré récemment la situation en Allemagne où la production industrielle a chuté de 1,5 %. Ainsi, Commerzbank a connu une augmentation du coût du risque, qui a doublé au deuxième trimestre 2019.

En France, le Crédit Agricole en a aussi fait l’expérience, avec une hausse de 60 %. Chaque enseigne prétend qu’il s’agit de cas particuliers. Il est cependant probable que ce type de situation se généralise dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques prononcées.

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