Essor fulgurant des ventes dématérialisées de produits et de services bancaires
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Alors que la part des banques en ligne reste minoritaire en France, la vente de produits et de services bancaires à distance est en plein essor. Dans les prochaines années, la tendance sur le secteur sera à la souscription en ligne de tous les produits.
Multiplication des outils de vente à distance
Les Français sont encore relativement peu nombreux à posséder un compte (principal ou secondaire) dans les banques en ligne. En revanche, ils sont de plus en plus enclins à souscrire des produits et services en ligne, tendance qui fait écho à la baisse de fréquentation des agences physiques et à la démocratisation du commerce électronique.
Les principaux établissements bancaires l’ont parfaitement compris et multiplient les outils facilitant la vente à distance. Elles font appel à des conseillers pour convaincre les prospects par téléphone ou par mail. Sur leur site Internet, les visiteurs peuvent lancer dans une discussion instantanée via la fenêtre de chat ou réclamer une assistance grâce au bouton « Web call back ».
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Chiffres éloquents chez toutes les enseignes
Sur les 3 dernières années, les ventes sur ce modèle ont quadruplé chez BNP Paribas. En 2015, à travers le territoire national, elles ont représenté 20 % du total, et 12 % si l’on considère les marchés domestiques du groupe (France, Belgique, Italie, Luxembourg). D’ici à 2020, le groupe anticipe la hausse à 50 % du pourcentage de ventes faisant intervenir un parcours dématérialisé.
Dans le réseau LCL, au cours du mois d’avril 2016, 11 % des souscriptions ont été effectuées à distance. L’année dernière, les ventes à distance (136.000) enregistrées par la Caisse d’Epargne Île-de-France ont augmenté de 49 % par rapport à 2014. En 2017, avec un « objectif de 200 000 ventes », cette caisse réaliserait 15 % de ses ventes par ce biais.
Enrichissement progressif de l’offre
La progression de la vente à distance repose sur le développement de la gamme de produits accessibles en ligne. À la Banque Populaire, par exemple, le crédit immobilier est l’un des rares produits encore indisponibles à la souscription à distance. Pour le Crédit Agricole, l’ambition est d’augmenter la part des produits souscrits en ligne de 67 % en 2015 à 100 % en 2017.
La Société Générale accuse du retard avec la récente mise en place de la signature électronique et du prêt à la consommation ; le lancement de l’ouverture de compte et l’achat de produits d’épargne à distance étant encore en projet.