En 2020, les Fintech ont connu un début d’année prometteur. La pandémie de Covid-19 a toutefois perturbé le développement du secteur. La crise sanitaire a même entraîné la disparition des structures les plus fragiles. Cet événement historique a néanmoins accéléré la démocratisation des services dématérialisés, surtout durant le confinement. Depuis, les investisseurs s’intéressent encore plus à ces nouveaux acteurs.
Au plus fort de la pandémie, une personne confinée pouvait encore gérer son compte bancaire à distance grâce aux néobanques. Les Fintech en général ont d’ailleurs enregistré une croissance exponentielle du nombre de leurs clients durant cette période exceptionnelle. Cependant, la crise a aussi menacé l’avenir des entreprises dépendant trop du rythme de consommations des utilisateurs.
Depuis le déconfinement, les professionnels du secteur ont progressivement repris le cours habituel de leurs activités. Ces acteurs bénéficient désormais d’un grand atout, dans un contexte de relance économique. Ils ont réussi à démontrer la performance et la résilience de leur modèle. Ainsi, les Fintech ont définitivement convaincu les investisseurs et les consommateurs.
En raison de la pandémie, 2020 a été fortement marquée par un climat d’incertitude dans tous les secteurs. Cette situation a ainsi provoqué la suspension de la majorité des financements de startup. De ce fait, de nombreux spécialistes ont annoncé la fin imminente des Fintech les plus jeunes comme les néobanques. Ces dernières dépendent effectivement des levées de fonds et de l’usage des cartes de leurs clients.
Or, le confinement a ralenti, voire stoppé ces deux sources de financement. Les pronostics pessimistes ont néanmoins été démentis par la démocratisation rapide des services à distance. En effet, les acteurs en ligne ont réussi à réaliser 5 ans de pénétration de marché, en seulement quelques mois. Les investisseurs ont été particulièrement sensibles à ce phénomène. Comme l’a noté le fondateur d’eFounders (startup studio) :
Depuis mai, je ne trouve plus aucune corrélation entre ce que l’on vit dans notre vie personnelle sur les règles sanitaires, la crise économique, ce que l’on peut lire dans les journaux et ce qu’il se passe dans les levées de fonds. Nous sommes revenus, honnêtement, à la situation pré-COVID.
Effectivement, les acteurs du secteur ont globalement retrouvé le rythme constaté en début d’année. Les fonds levés dans le domaine ont même atteint les 143 millions d’euros, seulement en décembre dernier. La tendance se révèle donc plus que positive en cette fin d’année, malgré un contexte toujours aussi incertain.
Fin décembre dernier, France Fintech a publié un baromètre donnant un aperçu de l’évolution des acteurs du numérique. La crise a évidemment occupé une place importante dans cette étude. Toutefois, le bilan se révèle étonnamment positif dans l’ensemble. L’association a d’ailleurs montré les nombreuses opportunités apportées par la crise.
Le secteur de la Fintech avait jusqu’à présent des difficultés à s’imposer dans l’écosystème français. Les startups technologiques comptaient donc sur la durée pour s’intégrer progressivement dans les habitudes des consommateurs. Dans ce contexte, la pandémie de Covid-19 s’est présentée comme un point de rupture ayant permis d’accélérer significativement le processus.
Par rapport à d’autres pays, la France bénéficie déjà d’une avance notable dans la digitalisation des produits et services financiers. Les ménages français sont, par exemple, connus pour leur attachement au cash. Néanmoins, ils sont aussi de grands utilisateurs de cartes bancaires. De même, les paiements mobiles sont désormais courants sur ce marché, notamment grâce à des acteurs comme Lydia.
Les Fintech françaises bénéficient ainsi d’un environnement particulièrement favorable à leur croissance. Cette spécificité les rend justement attrayantes pour les investisseurs nationaux et internationaux. De ce fait, ces derniers sont revenus assez rapidement dès la reprise des activités post-confinement.
En récoltant 828,2 millions d’euros, les Fintech ont ainsi représenté 15 % des financements des acteurs du numérique en 2020. Les principaux bénéficiaires incluent notamment les néobanques (31 %), les Assurtech (20 %) et les services de paiements (15,3 %).
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