La Fintech N26 sera bientôt présente en France avec une offre très attractive : zéro frais de tenue de compte. En revanche, la carte bancaire, elle, sera payante (comptez 2,90 euros par mois). Elle est déjà présente en Autriche et en Allemagne, mais son déploiement en France a pris du retard pour des raisons réglementaires, et surtout en raison d’une demande trop élevée.
La néobanque N26 « débarquera » très bientôt dans l’Hexagone. Tous ceux qui étaient sur la liste d’attente de la start-up ont reçu un e-mail annonçant son prochain déploiement en France et leur indiquant d’être attentifs à leur boîte de réception. Ils recevront un courrier leur demandant de finaliser l’ouverture de leur compte.
L’offre de la Fintech ne sera pas totalement gratuite. Si la tenue de compte n’est pas facturée, les clients seront facturés 2,90 euros par mois pour la carte bancaire. Celle-ci permet de réaliser des transactions courantes (retraits et paiements).
Pour la formule de base, les frais de retraits en zone euro sont gratuits. Une commission sera cependant appliquée sur les opérations réalisées en devises (correspondant à 1,7 % du coût de la transaction).
N26 propose également une offre premium, baptisée N26 Black, dont le coût s’élève à 5,90 euros par mois. Elle inclut en plus une assurance. Les retraits comme les paiements sont gratuits partout dans le monde.
À ses débuts, les tarifs de la Fintech étaient très compétitifs, mais elle a fini par réviser sa politique tarifaire. En Allemagne, la néobanque a par exemple fixé des limites pour les retraits gratuits hors réseau partenaire.
Dans les faits, ces dernières années, une hausse des frais bancaires a été constatée chez les établissements traditionnels. Pour couvrir la perte de revenus associée à la faiblesse des taux, ces derniers tendent à facturer la tenue de compte, ce qui profite aux banques en ligne qui affichent toujours des tarifs très attractifs.
Ces nouveaux acteurs sont cependant tenus de se plier à la « dure » réalité. Les frais de tenue de compte sont ainsi progressivement mis en place. C’est le cas par exemple chez Boursorama et ING Direct…
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