En Suisse, le cash promet bientôt de faire place à l’argent électronique.
La Banque centrale suédoise s’accorde deux ans pour étudier l’introduction d’une monnaie numérique. Baptisée « e-couronne », celle-ci devrait entraîner la disparition des espèces. Détails !
En Suisse, seulement 2% des transactions sont aujourd’hui effectuées en argent liquide. À titre de comparaison, cette proportion est évaluée à 44% en Hexagone et à 79% en Allemagne.
Dans le pays, les bus refusent les espèces et les offrandes dominicales chrétiennes se font par carte bancaire : signe d’une société dans laquelle la monnaie est amplement absente de la vie quotidienne.
Ce n’est pas donc une si grande surprise que la Banque centrale suédoise ait annoncé le 16 novembre dernier son engagement dans une réflexion de deux ans sur l’introduction d’une monnaie numérique, l’ « e-couronne ».
Étant donné que la Suède est le premier pays européen à émettre des billets de banque en 1661, il semble logique de s’interroger sur les raisons qui ont poussé le pays à abandonner la monnaie fiduciaire. Les anti-cash, comptant dans leur rang plusieurs établissements financiers, mettent en avant cinq arguments.
La première raison est associée aux coûts générés par le transport et la gestion des espèces. Les risques d’agression (hold-up) sont le second motif qui poussent les anti-cash à supprimer l’argent liquide. Viennent ensuite les risques d’erreurs lors des transactions.
La circulation de fausse-monnaie est la quatrième raison qui a mené à l’abandon de ce moyen de paiement. Enfin, en vue du contexte actuel de taux négatif, placer leurs excédents auprès des banques centrales coûte paradoxalement de l’argent aux banques commerciales au lieu de leur rapporter des intérêts.
Depuis 2012, plusieurs banques suédoises collaborent pour le développement d’une application mobile commune. Baptisée Swich, l’outil permet aux utilisateurs d’effectuer gratuitement des transactions commerciales ou entre particuliers. En quatre ans, la solution séduit 3,7 millions d’usagers sur les 9,5 millions d’habitants que compte le pays.
L’initiative connaît un franc succès, mais pour être réellement incontournable, elle doit toutefois être acceptée par l’ensemble des banques. D’autres formules de paiement sont disponibles, notamment le terminal nomade iZettle qui est très plébiscité dans le pays.
Il est utile de préciser que ces modes de paiement ne peuvent néanmoins pas prétendre être universels et sont par ailleurs susceptibles de créer une fracture sociale. Certaines personnes ne peuvent en effet pas accéder à cette technologie.
De plus, dans de nombreuses zones rurales, la demande en cash est bien réelle. Enfin, compte tenu des nombreux touristes qui visitent la Suisse chaque année, si le gouvernement refuse l’argent liquide, les commerces risquent de perdre des revenus de ce côté.
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