Opération séduction pour les banques sur Internet
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Publié le par Meilleurtaux Banques
À grand renfort de publicité, le virtuel gagne le secteur bancaire et attire les clients par des tarifs d'appel défiant toute concurrence.
Le virtuel sans frais apparents
Selon un récent sondage, près de la moitié des Français font désormais confiance dans les enseignes bancaires en ligne. Et ils sont déjà 22 % à posséder un compte sur internet et 28 % envisagent de franchir le pas rapidement.
Le principal argument de ce passage en ligne repose sur les tarifs particulièrement bas que proposent les banques virtuelles.
Important Au premier rang : la gratuité de la carte bancaire, généralement une MasterCard Gold ou une carte Visa Premier (sous certaines conditions de revenus). Vient ensuite la gratuité des frais de tenue de compte.
À l'heure où les banques traditionnelles augmentent leurs tarifs, pour compenser la chute de leurs marges due à la baisse des taux d'intérêt, cela a de quoi séduire.
Et ces banques d'un genre nouveau l'ont bien compris : en mettant en avant la gratuité de nombreux services proposés, elles soulignent, dans le même temps, le coût important des frais bancaires dans les réseaux classiques. Car, même si ce n'est pas toujours facile à évaluer, les prélèvements directs sur le compte à chaque virement ou opération spéciale, l'abonnement annuel à une carte bancaire, les frais de relevés de compte, etc. finissent par représenter un coût loin d'être négligeable.
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Des services en ligne très accessibles
L'autre attrait des banques en ligne repose sur leur facilité d'utilisation. Il suffit de se connecter à internet pour, en quelques clics, pouvoir effectuer une grande partie des opérations classiques de gestion de son compte en banque. Plus d'horaires, plus besoin de se déplacer, la souplesse qu'offre le net n'est plus à démontrer.
Et c'est sans doute cette absence de contact physique qui explique la réticence des seniors envers ces nouveaux moyens de gérer son argent. Seulement 16 % des Français de plus de 55 ans possèdent un compte sur Internet, contre 30 % dans la tranche d'âge 18-34 ans.
Face au virtuel, la réalité du concret et du contact humain garde, heureusement, encore quelques adeptes.
