Quand les fintech se mettent au « cash management »

fintech

Les fintech s’adonnent à l’activité de suivi des frais et commissions bancaires.

Il est clair que les ces nouveaux acteurs entendent concurrencer les établissements bancaires progressivement. Ils s’investissent davantage dans de nouvelles activités bancaires, de quoi inquiéter les acteurs traditionnels. Après les services de paiement et la gestion de fortune, ces jeunes pousses s’attaquent désormais au suivi des frais et commissions bancaires.

C’est notamment le cas du français Redbridge (ex-bfinance), cabinet de conseil en dette et trésorerie, qui crée un nouveau département fintech dédié à cette activité. Détails !

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Un enjeu financier majeur

Baptisé Redbrige Analytics, le nouveau département fintech de l’enseigne est généralement chargé du développement de solutions d’analyse et de gestion de la relation bancaire. Spécifiquement, sa mission est de clarifier les frais de « cash management », c’est-à-dire les frais de tenue de compte, ceux prélevés sur les virements et les encaissements…

Redbrige Analytics propose donc aux entreprises une aide pour une l’identification des frais indûment imputés par leurs banques. L’enjeu financier est important étant donné qu’au niveau mondial, le « cash management » rapporte 500 à 700 milliards de dollars par an aux établissements bancaires.

Le cabinet estime que si certains groupes bancaires ont su adapter leurs pratiques, ces factures restent toutefois complexes. Selon ses statistiques, entre 5 et 10% de ces frais ne seraient pas justifiés. Ces frais indus rapporteraient entre 25 et 70 milliards de dollars aux banques chaque année.

Un défi technologique

Évaluer ces frais bancaires indûment prélevés n’est pas toujours évident. Pourquoi ? En premier lieu, parce que les banques ne communiquent pas toujours des factures détaillées aux entreprises. Redbridge commente qu’elles « restent tributaires de la bonne volonté et de la capacité de leurs banques ». Ensuite, même si elles reçoivent une facture, celle-ci est souvent complexe à analyser.

Emmanuel Léchère, responsable des études du cabinet, explique qu’en matière de « cash management », la concurrence est importante si bien que les établissements bancaires proposent des « services de base très bon marché mais pauvres en contenu », leur donnant l’occasion d’ajouter une palette de traitements supplémentaires peu lisibles.

« Le simple encaissement d’un chèque peut donner lieu à une dizaine de lignes différentes sur une facture » déplore l’analyste. L’outil développé par Redbrige Analytics, baptisé HawkeyeBSB, aspire toutes ces informations et les restitue sous une forme simple, facile à lire et à comprendre. Notons que le cabinet doit par ailleurs relever un autre défi, celui de solliciter la coopération de la banque, sans quoi il est impossible de mettre l’outil en place.

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