Les Français pourront bientôt opter pour une banque digitale éthique et écoresponsable
Cette année, le marché français accueillera une nouvelle génération de banques numériques avec l’arrivée de Green-Got, d’Helios et d’OnlyOne. Ces enseignes se démarquent foncièrement par leur envie d’avoir un impact positif sur l’écosystème en général. Ils cherchent ainsi à favoriser les investissements socialement responsables et à limiter l’empreinte carbone de leur activité. La formule s’avère d’emblée très prometteuse.
Lors d’un comparatif néobanque, les utilisateurs tiennent désormais compte de nouveaux critères comme le respect de l’environnement ou l’investissement responsable. Ces facteurs commencent d’ailleurs à devenir décisifs sur le marché bancaire. Plusieurs acteurs dématérialisés ont donc basé leur positionnement sur ces valeurs pour se conformer aux attentes des consommateurs.
Au-delà de l’effet de mode, ces jeunes pousses ambitionnent de marier les atouts des néobanques aux principes des banques responsables. Les deux modèles ont déjà fait leurs preuves et sont très prisés du grand public depuis des années. Ainsi, ces startups françaises s’inspirent à la fois de la Nef et d’enseignes performantes comme Revolut ou encore N26.
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Une grande variété d’initiatives responsables
Pour verdir ses épargnes, Green-Got s’est associé avec Suravenir pour fournir un contrat d’assurance-vie consacré à la transition. La filiale du Crédit Mutuel Arkea permet donc à la startup de proposer un placement responsable dès son lancement. Avec ce produit, la néobanque n’a rien à craindre par rapport à la nature et à la traçabilité des investissements.
OnlyOne, pour sa part, reversera 1 euro de chaque abonnement à des acteurs luttant contre la déforestation et la malnutrition. La carte de paiement de la jeune banque sera en effet facturé 6 euros par mois. Helios affiche également le même prix. Comme l’a souligné Kamel Nait-Outaleb, le fondateur d’OnlyOne :
Si on veut avoir de l’impact et être éthique, on ne peut pas être gratuit.
Kamel Nait-Outaleb.
OnlyOne prévoit par ailleurs de proposer une fonctionnalité similaire aux services de Greenly. Pour rappel, cette dernière permet désormais aux clients de BNP Paribas d’évaluer les émissions carbone liées à leurs dépenses. Les utilisateurs recevront ensuite divers conseils pour réussir à adopter une consommation plus responsable.
À l’approche de son lancement, OnlyOne a révélé ses partenariats avec d’autres entités responsables. Elle prévoit notamment de collaborer avec Wedogood (financement participatif), Goodvest (placements ISR) et Ecotree (investissement dans les forêts françaises).
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Un concept limité par les contraintes réglementaires
Que ce soit Helios, OnlyOne ou Green-Got, les nouvelles banques responsables annoncent d’emblée leurs ambitions à travers des slogans percutants. La première appelle les consommateurs à l’aider à « dépolluer la banque ». La seconde revendique, de son côté, un « compte à impact positif ». Enfin, la troisième invite ses futurs clients à changer le monde en changeant de banque.
Dans tous les cas, le message a le mérite d’être clair. Il répond également aux nouvelles préoccupations des Français. Ces derniers souhaitent en effet donner un sens à leurs dépenses et à leurs investissements.
D’ailleurs, ils s’efforcent déjà de consommer responsable au quotidien. Ils veulent désormais étendre cette démarche à l’épargne. Selon le fondateur d’OnlyOne, Kamel Nait-Outaleb :
Les particuliers se posent des questions sur ce qui est fait de leur argent et c’est à nous, néobanques, de montrer les solutions.
Kamel Nait-Outaleb.
Ces startups proposeront, à leur lancement, un compte de dépôt avec une carte de débit et une application dédiée. Faute de licence bancaire, OnlyOne et Helios s’appuient respectivement sur Treezor et Solaris Bank pour héberger ces capitaux. Cette situation complique ainsi le suivi des placements réalisés. Néanmoins, les partenaires des jeunes banques se sont engagés à prioriser les investissements responsables.
