Barclays refuse de négocier sur les subprimes
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Publié le par Meilleurtaux Banques
Barclays s’engage dans un bras de fer intense avec la justice américaine.
Dans le cadre de la crise des subprimes, Deutsche Bank s’est vue octroyer une amende de 14 milliards de dollars. Le ministère américain de la justice a toutefois révisé sa décision et la première banque allemande n’aura finalement plus qu’à payer 3,1 milliards de dollars de pénalités et 4,1 milliards de dédommagements aux consommateurs. Cette résolution de conflit est bien éloignée de celle choisie par Barclays. Explications !
Les faits
L’affaire des prêts immobiliers toxiques (subprimes) est sur le point de causer de nouveaux dommages. La banque britannique Barclays n’a en effet pas trouvé un terrain d’entente avec la justice américaine pour trancher sur une transaction à l’amiable.
Le 23 décembre 2016, le Département de la Justice des États-Unis a par conséquent annoncé l’ouverture d’une procédure contre l’établissement et deux de ses anciens dirigeants. L’institution britannique n’est pas d’accord avec les calculs effectués par la justice américaine dans un possible règlement financier.
Le Wall Street Journal rapporte que la banque désirait payer à l’amiable une amende « proportionnelle à celles versées par le passé par ses concurrents ». Elle souhaitait ainsi débourser un total de deux milliards de dollars, indemnités incluses. Le Département de la Justice américain estime toutefois qu’un tel montant n’est pas envisageable, pensant à une somme bien plus « proche de celle versée par la Deutsche Bank ».
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Les motivations qui poussent Barclays à refuser
Une des raisons pour lesquelles Barclays refuse un règlement financier à l’amiable est qu’elle mise sur un changement d’humeur au sein du Département de la Justice américain, une fois que l’administration Trump est mise en place. La banque espère en effet que le nouveau président, qui affirme vouloir moins de régulations, fasse preuve d’une plus grande indulgence à son égard.
Ce dernier a d’ailleurs laissé entendre à maintes reprises qu’il comptait renouveler considérablement les effectifs du ministère. De plus, ce n’est pas la première fois que Barclays s’engage dans ce genre de contentieux.
En 2014, elle n’avait en effet pas voulu participer à un accord signé entre plusieurs grands établissements bancaires européens et le ministère américain de la justice dans le cadre de manipulations de taux de change. En tout cas, cette situation peut alarmer certains clients de Barclays et peut inciter les plus inquiets à changer de banque.