Certes, la digitalisation est la preuve de l’évolution des services bancaires, mais les syndicats déclarent une menace pour les salariés, et même pour les gérants des banques. Les comportements des clients changent face à la présence des outils numériques, selon le Syndicat National des Banques. Ce dernier suggère une prise de décision dans l’immédiat de la part des responsables étatiques pour éviter la « crise » dans les ressources humaines.
Avec le développement de la digitalisation dans les institutions financières comme la banque, le nombre de postes occupés par les personnes physiques est remis en question. Presque tous les syndicats s’inquiètent sur ce sujet.
Les gérants et les salariés déploient beaucoup d’efforts pour alerter les responsables. Différents syndicats se manifestent, même si certains d’entre eux ne partagent pas le même avis.
L’intelligence artificielle a fortement poussé la mise en place des assistants virtuels dans les banques. Ce changement, considéré négatif, est déclenché par le CIC-Crédit mutuel en lançant le logiciel Watson d’IBM en 2016. De plus, le comportement des clients change avec les innovations.
La digitalisation affecte différents services bancaires. Et le service de prise de rendez-vous en ligne aggrave la situation. Pour le groupe LCL, les tablettes remplacent les réceptionnistes et conseillers à l’accueil. D’après une analyse effectuée par le syndicat FO Banque, 30 000 salariés risquent de se retrouver sans emploi. Celui-ci déclare même une « catastrophe sociale ».
Le président du Syndicat National des Banques, Régis Dos Santos confie que :
si la profession bancaire est toujours très dynamique en matière de recrutement, elle n’est plus créatrice net d’emplois depuis 2011.
Régis Dos Santos.
Il compare cette situation à celle du domaine de la sidérurgie. Régis Dos Santos affirme que cette dernière a été victime d’une énorme réduction d’effectif de salariés depuis des décennies et que les banques risquent de connaître le même sort. Il insiste sur la nécessité d’une anticipation et d’une adaptation de l’emploi pour éviter les conséquences néfastes de ce changement dans le futur.
En France, les salariés des banques constituent les 2,3% de l’emploi privé. Ainsi, ce secteur regroupe 370.000 personnes physiques. Or, depuis quelques années, on constate une diminution régulière de ces effectifs, causée par la transformation numérique.
Cependant, les syndicats n’ont pas le même avis concernant la digitalisation. Certains affirment que cette dernière ne remet pas en question l’effectif des employés des banques, elle consiste plutôt à aider les salariés au niveau des différentes tâches à accomplir dans leurs services. C’est le cas pour les conseillers qui y gagnent plus de temps. Le Président du SNB/CFE-CGC (syndicat professionnel de la Banque, de la Finance et du Crédit de tous les salariés, techniciens et cadres, du LCL) l’a confirmé. Néanmoins, ce syndicat évoque la nécessité de prendre des mesures concernant la digitalisation dans le domaine bancaire, car :
Toutefois, il est clair qu’un logiciel de ce type peut aller beaucoup plus loin. Le nouvel entrant sur le marché, Orange Bank va d’ailleurs également utiliser Watson, mais sans intermédiaire et directement en contact avec les clients par téléphone.
À l’heure actuelle, les syndicats s’interrogent sur la limite de cette innovation technologique dans le secteur bancaire, étant donné qu’elle constitue un enjeu important en termes d’emplois.
Le changement de comportement vis-à-vis la digitalisation conduit vers la fermeture des banques. Ce fait s’explique par la diminution de la fréquentation des agences suite à la possibilité de bénéficier de tous les services à travers les opérations à distance, y compris le service de changement banque.
Cette situation inquiète le Président de SNB. Par conséquent, celui-ci déclare la nécessité d’une prise de décision rapide. Sur ce point : il est indispensable de revoir les conditions de travail, puisque les tâches à faire restent similaires tandis que le nombre de salariés diminue.
Il a également insisté sur la nécessité de privilégier la mobilité des collaborateurs. Et enfin, la mise en place d’un plan Marshall pour la formation professionnelle dans le secteur bancaire est impérative, selon Régis Dos Santos.
D’après l’avis du Président du SNB/CFE-CGC :
les conseillers de clientèle actuels, qui sont pour une très large majorité d’entre eux des généralistes, doivent être formés et accompagnés pour devenir demain les experts et spécialistes que les clients attendront dans les agences.
Régis Dos Santos.
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